La Corée du Nord affirme avoir lancé avec succès un satellite espion en orbite. Cette tentative a échoué en mai et août, mais cette fois-ci, les Nord-Coréens ont réussi. Le dictateur Kim Jong-un a personnellement supervisé le lancement.
La Corée du Sud, le Japon et les Etats-Unis ont condamné ce lancement car il violerait les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisant à Pyongyang d’utiliser des missiles balistiques. Une telle fusée était nécessaire pour emmener le satellite dans l’espace. La Corée du Nord n’a pas prêté beaucoup d’attention à ces résolutions depuis des années et estime qu’elle a parfaitement le droit de lancer des satellites. Le satellite espion est utilisé à des fins militaires.
C’est la première fois que la Corée du Nord lance un satellite depuis qu’elle a fourni des armes à la Russie. Selon les Américains et les Sud-Coréens, la Corée du Nord a reçu en retour une aide en matière de technologie satellitaire et avait donc beaucoup plus de chances de réussir cette fois-ci. Pyongyang a annoncé son intention d’envoyer prochainement davantage de satellites dans l’espace.
Le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo a déclaré mercredi que son pays suspendrait partiellement un accord militaire conclu avec la Corée du Nord en 2018 en réponse à ce lancement, a rapporté l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
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