La conversion du monumental Pavillon Bleu rend l’entrepreneur fier : « Mais nous ne referons pas cela pour le moment »

Les premiers appartements seront livrés début du mois prochain, les derniers seront prêts début décembre. Mais y vivre immédiatement n’est pas encore possible. « Les acheteurs devront d’abord préparer complètement leurs appartements avec cuisines et sanitaires. Parce que nous livrons les maisons dans une coque, avec électricité, ventilation à récupération de chaleur, plafonds et murs en plâtre et chauffage par le sol. La conception dépend d’eux. « 

Deux appartements du Pavillon Bleu sont toujours à vendre. Coûts pour les deux : pas moins de 695 000 euros chacun. Mais vous disposez alors d’une surface habitable d’environ 170 mètres carrés, de deux salles de bains et de deux chambres et, avec un peu de chance, d’un balcon. Les prix dans le complexe résidentiel spacieux varient entre 4,5 et 8 tonnes. « Et deux appartements ont leur propre ascenseur, qui coûte 7,5 tonnes. Les autres utilisent l’ascenseur du hall central. »

Van Bree se rend compte que ce sont des « prix élevés ». « Mais ensuite, on vit de manière unique, dans un domaine, au milieu de la verdure. Et même s’il s’agit d’un ancien monument national, presque toutes les maisons ont le label A en termes de consommation d’énergie. »

Cependant, il y a un inconvénient. Les dix-neuf appartements du monument national sont simplement raccordés au réseau de gaz, tandis que les six nouvelles maisons avec patio sont autonomes grâce à des panneaux solaires et une pompe à chaleur. « Nous avons un système d’énergie collective dans le bâtiment monumental, mais malheureusement il fonctionne au gaz. Nous voulions des panneaux solaires sur le toit. Mais le comité du monument a rejeté cette proposition. Ces panneaux solaires étaient visibles depuis le bord du toit, et ils ne l’ont pas fait. Je ne veux pas de ça. Eh bien, en tout, tu dois faire face à des choses comme ça.

Au total, ce projet « ambitieux » a été retardé de près d’un an. D’ailleurs, pas seulement à cause d’un malaise technique dans la construction. Il y avait aussi les chauves-souris, qui ont vécu dans le monument pendant des années et qui, selon la législation sur la nature, devaient se voir offrir une alternative avant même la démolition d’un seul mur. Des boîtes à chauves-souris ont été installées partout sur les murs avant et latéraux. Mais ceux de la façade ont tous disparu.

« Nous sommes allés les vérifier récemment, car nous avons dû travailler sur la façade et retirer les placards. Mais il s’est avéré, selon le biologiste, qu’ils n’étaient pas habités et ne l’avaient jamais été. Nous n’avons donc pas mis les placards.  » Où sont réellement allées les chauves-souris des murs creux ? Je n’en ai aucune idée, elles n’ont pas laissé d’avis de déménagement. Mais nous avons également créé un hôtel pour les chauves-souris dans notre tour. Peut-être qu’elles sont toutes là. « 



ttn-fr-41