Construire des parcs solaires et des éoliennes sur terre devient de plus en plus difficile. Cela est dû à un manque d’espace, à un réseau électrique saturé ou à des règles plus strictes, a rapporté jeudi l’Agence néerlandaise d’évaluation environnementale.
« Des projets de parcs éoliens et solaires sont désormais régulièrement retardés ou annulés, alors qu’auparavant cela n’arrivait pratiquement pas », écrit le PBL. Par exemple, pour la première fois récemment, des parcs solaires n’ont pas été construits alors que des subventions avaient été accordées.
Le PBL constate que les projets d’énergie durable rencontrent des problèmes dans environ la moitié des régions, par exemple parce qu’il n’y a pas de place pour installer une éolienne. Le réseau électrique surpeuplé joue également un rôle majeur ; En conséquence, il existe une liste d’attente pour les nouvelles connexions.
Un autre facteur est l’incertitude qui règne quant aux subventions. Par exemple, on ne sait pas exactement ce qui se passera si le programme SDE++ pour les projets éoliens et solaires expire en 2025. De plus, des règles plus strictes seront imposées aux éoliennes. Les usines devraient être situées plus loin des zones bâties.
Le cabinet sortant a également décidé que les parcs solaires terrestres ne seraient autorisés quasiment que sur les toits des maisons et des bâtiments commerciaux, donc plus dans les polders et autres espaces ouverts, par exemple. Les règles de protection de la nature constituent également un obstacle.
Mais il y avait aussi de bonnes nouvelles. Selon le PBL, notre pays est en passe de produire entre 34 et 44 térawattheures d’électricité d’ici 2030 grâce aux éoliennes et aux panneaux solaires terrestres. Cela signifie que l’objectif de l’accord sur le climat est atteint : au moins 35 térawattheures d’ici la fin de cette décennie.