La conquête de la statuette d’Ariana DeBose, actrice ouvertement queer, donne au moins de l’espoir.


« Set quelqu’un a mis en doute votre identité, je vous promets qu’il y a une place pour nous ». Ce sont les mots du discours de remerciement d’Ariana DeBosela première femme noire ouvertement homosexuelle à remporter un Oscar (dans la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle pour West Side Story).

Un exploit qui donne de l’espoir dans un monde où, les droits de la communauté LGBTQ+ elles ne sont ni totalement acquises ni inviolables.

Les droits LGBTQ+ en Italie pas du tout acquis

Un message clair et direct, celui de l’actrice, qui souligne l’importance d’être toujours soi-même, malgré les préjugés. Et l’importance d’ouvrir les portes aux personnes sans a priori. Un joli message qui, cependant, dles données Istat qui viennent d’être publiées ne semblent pas refléter la réalité. Du moins en Italie.

L’enquête Istat, au vu peu encourageante

La nouvelle enquête Istat-Unar sur la discrimination au travail des personnes LGBT+ pour l’année 2020-2021, en effet, dresse un très mauvais tableau de notre pays.

L’enquête, menée en prenant comme référence plus de 20 000 personnes résidant en Italie qu’au 1er janvier 2020 ils étaient soit civilement unis soit déjà civilement unismet en lumière des chiffres pas du tout rassurants qui révèlent qu’une personne sur cinq déclare avoir vécu dans un climat hostile ou avoir subi une agression au travail.

Les plus pénalisées, même si ce n’est pas beaucoup, sont les femmes. L’incidence de ces cas est en effet légèrement plus élevée (21,5%) chez les lesbiennes et les bisexuels, comparativement aux hommes (20,4%), gais ou bisexuels.

Le pourcentage de cette incidence grandit chez les jeunes (26,7 %), étrangers ou apatrides (24,7%) et les personnes vivant dans le Italie du Sud (22,6%).

Droits LGBTQ+, la discrimination pas seulement au travail

De plus, 38,2 % des personnes qui ont décidé de célébrer une union civile avec leur partenaire se plaignent de avoir subi au moins un épisode de discrimination dans d’autres contextes de vie, pour des raisons liées à son orientation sexuelle. Par exemple, 16,7 % ont été maltraités par des voisins. Et 10,4% ont eu des problèmes à traiter avec les médecins et les infirmières. Et encore 13,1% se disent moins bien traités que les autres dans les bureaux publics, les moyens de transport et les commerces.

Même parmi ces personnes, 16,8 % a déménagé dans un autre quartier ou à l’étranger pouvoir vivre plus sereinement son homosexualité ou sa bisexualité (12% dans une autre commune, 3,4% à l’étranger).

Parlant alors de la couples avec enfants12,4% se sont avérés être évités par les parents d’autres enfants pour leur orientation sexuelle, mais les enfants eux-mêmes ont également été moqués ou exclus par d’autres enfants.

Forte peur du harcèlement et des mauvais traitements

Parmi les résultats les plus moches, il y a ce que ça montre un 68.2%par conséquent, un nombre élevé de couples de même sexe qui par peur d’agression, de menace ou de harcèlement évité de se tenir la main en public avec leur partenaire, 69,7% chez les hommes, chez les femmes 65 %. Mais il a aussi évité d’exprimer son orientation sexuelle: 52,7 %, sans différences particulières entre les femmes et les hommes.

Droits LGBTQ+, plus d’agressivité chez les jeunes

Parmi ceux qui ont affirmé avoir fait l’objet de menaces pour des motifs liés à l’orientation sexuelle, la valeur est plus élevée chez les jeunesi (5,8 % des 18-34 ans) e parmi les habitants du Sud (4,3%).

Le Aagressions violentes en raison de l’orientation sexuelle, elles touchent 3,2 % des hommes et 2,9 % des femmes. Quant aux menaces, le phénomène est plus répandu chez les jeunes (4,5 %) et chez les habitants du Sud (3,6 %).

le délits liés à l’orientation sexuelle évidemment ils voyagent aussi via le web et sont rapportés par 14,3% des hommes et 10,4% des femmes. En tout les délits prédominent sur les réseaux sociauxsuivis de ceux en discussion.

Une formation pour améliorer la situation

Formation, sensibilisation ou campagnes sur la diversité par les institutions publiques, l’écrasante majorité des personnes homosexuelles et bisexuelles (71%), en union civile ou déjà en union vivant en Italie, sont le seul moyen d’encourager l’inclusion des personnes LGBT+ dans le monde du travail.

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