La Conférence mondiale sur le climat de 2023, COP28, restera également dans les mémoires pour avoir été la première à mettre la santé au centre du débat sur le climat.


Lo nous le savons : le réchauffement climatique est déjà en cours et aggrave la pollution de l’air, la propagation des maladies infectieuses, l’insécurité alimentaire et hydrique et les événements météorologiques extrêmes.

Des Italiens ?  « Somnambules », avec moins d’enfants et peur du climat : le rapport Censis

Si les objectifs de Paris étaient atteints (contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous du seuil de 2°C), plus d’un million de vies par an seraient sauvées dans le monde d’ici 2050. Mais nous en sommes très, très loin.

Que peut – et doit – faire le secteur de la santé ? Promouvoir la décarbonisation (les systèmes de santé contribuent à hauteur de 4 à 6 pour cent aux émissions mondiales) et les interventions de santé publique. Des exemples ? Un air et une énergie plus purs pour éviter les maladies cardiovasculaires et respiratoires, les tumeurs et les pathologies de grossesse.

Professeur Paolo Veronesi, Président de la Fondation Umberto Veronesi et Directeur de la Division de Sénologie Chirurgicale de l’IEO

Une alimentation saine et à faible impact environnemental avec moins de viande et de produits laitiers issus de l’agriculture intensive, et davantage d’aliments à base de plantes. La communauté scientifique s’exprime d’une voix unanime sur ces questions depuis des années, la voie est libre. Désormais, chaque action manquée devient une négligence dont nous devrons rendre compte aux générations futures.

iO Donna © TOUS DROITS RÉSERVÉS



ttn-fr-13