La commune d’Emmen prend des mesures contre les demandeurs d’asile importuns à Nieuw-Weerdinge

Plus de contrôles et de répression par la police et l’installation de caméras. Voici quelques-unes des mesures que la commune d’Emmen prend contre les nuisances causées par les demandeurs d’asile à Nieuw-Weerdinge. De plus, la municipalité déploiera des cars de rue et une inspection villageoise sera effectuée dans les endroits dangereux.

Les villageois subissent depuis un certain temps de grandes nuisances en raison d’un petit nombre de demandeurs d’asile qui marchent entre Emmen et l’AZC à Ter Apel. Les cambriolages, les troubles et les promenades dans les jardins créent un grand sentiment d’insécurité dans le village.

La commune d’Emmen a donc décidé, en concertation avec la police et l’Intérêt Local Nieuw-Weeringe, de prendre des mesures supplémentaires. Le maire Eric van Oosterhout : « Nous avons examiné ensemble ce que nous pouvions faire pour éviter que la situation dans le village ne devienne incontrôlable et que les habitants ne se saisissent de leur propre cour. »

Selon le maire, cela reste toutefois « patchwork » à l’arrière. « J’en appelle aux politiciens de La Haye pour voir comment vous pouvez empêcher ce genre de nuisances. C’est un petit groupe de personnes qui la gâchent pour les autres. Cela se fait au détriment du soutien à l’accueil des demandeurs d’asile. »

Le président du village, Wim Katoen, se dit satisfait des mesures prises. « De nombreux habitants vivent dans l’insécurité à cause de ces jeunes. Ce sont des safelanders, pas des demandeurs d’asile réguliers. Nous n’avons aucun problème avec ce dernier groupe. »

Il y a deux semaines, selon Katoen, les choses sont à nouveau devenues incontrôlables. « Une femme et un groupe d’enfants ont été intimidés par un groupe. Ensuite, cela m’a suffi. J’ai appelé la municipalité avec la demande urgente qu’il fallait faire quelque chose, sinon les choses iraient mal. »

Il convient d’évaluer si les mesures sont suffisantes. Cotton préférerait voir La Haye se faire entendre. « Il est temps que la politique nationale s’intensifie et réalise ce qui se passe derrière Zwolle. Ces personnes appartiennent à un complexe fermé et ne devraient tout simplement plus sortir dans la rue. Je pense que c’est là que réside la solution. »



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