La commune de Westland refuse par avance de se conformer à la loi de dispersion


La municipalité de Westland n’envisage pas de mettre en œuvre la loi de dispersion si elle est adoptée par le Sénat lundi. Omroep West écrit Mardi, la commune de Hollande méridionale est obligée par la loi d’accueillir sept cents demandeurs d’asile, mais que la majorité des factions municipales s’entêtent. « Nous ne permettrons pas qu’on nous impose quoi que ce soit », cite par exemple le radiodiffuseur local, le chef du groupe GemeenteBelang Westland, Remmert Keizer.

L’attitude de la commune de Westland (plus de 115 000 habitants) n’est pas surprenante. Ces dernières années, elle a exprimé à plusieurs reprises des réserves quant aux décisions politiquement sensibles. La dernière fois que la commune a accueilli des demandeurs d’asile, c’était en 2010. Westland est ainsi la seule des cinquante plus grandes communes des Pays-Bas à ne pas avoir contribué à soulager Ter Apel ces dernières années. La municipalité a également travaillé pendant des années – en vain – contre l’arrivée d’une école islamique.

En vertu de la loi de répartition, qui répartit proportionnellement l’accueil des demandeurs d’asile entre les communes, Westland devrait accueillir environ sept cents demandeurs d’asile. « Comment ? », demande Guus Bakker, chef de faction du VVD Westland, à Omroep West. « Nous ne pouvons même pas loger nos propres travailleurs jeunes, âgés et migrants. »

Ni support ni espace

Selon Keizer, il y a un manque de soutien et d’espace à Westland pour accueillir environ sept cents demandeurs d’asile. La densité de population du Westland est relativement élevée, soit 1 432 habitants par kilomètre carré. A titre de comparaison : selon CBS, 6 827 personnes vivent au kilomètre carré dans la commune de La Haye et 273 dans la commune de Venray.

Le conseil municipal du Westland a arrêté à plusieurs reprises de nouveaux projets de logements ces dernières années, parfois sous une forte pression sociale. Il n’y avait pas de lits supplémentaires pour les travailleurs migrants, même si la municipalité en dépend économiquement. Il y a eu également des résistances à l’arrivée d’un nouveau projet de construction et à la création d’un grand nombre de logements sociaux. En revanche, environ un millier d’Ukrainiens ont été accueillis peu après l’invasion russe. « La couleur compte », a déclaré plus tôt le chef du groupe PvdA, Nico de Gier. CNRC.

L’Association des communes néerlandaises a déclaré le contraire dans une réponse téléphonique CNRC ne pas avoir entendu de sons concrets comparables provenant d’autres municipalités. « Mais nous n’avons pas encore fait d’inventaire, car la loi sur la distribution doit encore être votée », a indiqué un porte-parole. « Une décision de distribution ne sera prise qu’à la fin de cette année. » Les communes disposent ensuite de six mois supplémentaires pour trouver un lieu d’accueil adapté. Si cela n’est pas possible, le secrétaire d’État pourra désigner des lieux à la mi-2025.

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