La commune de Borger-Odoorn souhaite impliquer davantage les parents dans la prévention de la toxicomanie

Impliquant davantage les parents dans la prévention de la consommation de drogues chez les jeunes de la commune de Borger-Odoorn. C’est le résultat d’une réunion extraordinaire du conseil qui s’est tenue ce soir à Exloo.

La réunion du conseil a été demandée par le Gemeentebelangen Borger-Odoorn, qui avait reçu des signaux d’habitants préoccupés par la consommation de drogues dans la commune. Une majorité du conseil municipal avait également ces préoccupations, comme on pouvait le lire précédemment dans un article de RTV Drenthe.

Avant la réunion du conseil, le conseil municipal avait assisté à une séance d’information à huis clos de la part de la police, de GGD et d’Addiction Care North Nederland. Cela montre que la consommation de drogues à Borger-Odoorn est comparable à celle des autres communes ; seule la consommation d’alcool est plus élevée à Borger-Odoorn.

Intérêts municipaux Borger-Odoorn a indiqué que la dépendance est en fait un pas de trop. « Les parents ont-ils suffisamment d’influence ? », s’interroge Eisso Kronenberg, responsable du groupe Gemeentebelangen.

Le maire Jan Seton était d’accord avec ce commentaire. « Nous devons essayer d’entrer en contact avec les personnes qui influencent les jeunes et nous devons montrer qu’en tant que municipalité, nous ne trouvons pas la consommation de drogues normale et ne la trouverons jamais normale. »

La conseillère Ankie van Tongeren (CDA) a souligné que les chiffres montrent que la consommation de drogue est comparable aux autres années, mais que chaque jeune qui a un problème de drogue est un de trop. « Si vous êtes plus jeune, on vous demandera beaucoup de choses. Nous n’avions pas de réseaux sociaux, de liste de choses à faire, de système avec des dettes étudiantes croissantes et des conseils d’études contraignants. »

Elle a indiqué que ce sont des questions que la municipalité ne peut pas changer, mais elle estime qu’il n’est pas nécessaire de les surveiller passivement. « Nous pouvons faire en sorte que les jeunes soient plus confiants. L’information des parents est essentielle. Nous continuerons à nous concentrer sur ce point. »



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