La Commission européenne a l’intention d’adopter une loi contre la violence à l’égard des femmes qui soit la même pour tous les États membres.


tuUne femme sur trois en Europe a été victime de violences sexuelles et de violences domestiques. Un sur trois subi des violences au travail. Et quant à violence sexiste en ligne une femme sur deux en a été victime.

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La violence contre les femmes en hausse

D’après les données rapportées par Commission européenne, la situation des droits des femmes est préoccupante. Et puis, ça se lit dans cette lumière La propositionfaite par la Commission, du une loi « européenne » qui unifie les différentes lois et peines dans le domaine des violences basées sur le genre.

UE : une loi européenne contre les violences faites aux femmes

La réflexion découle de la nécessité de combler diverses lacunes dans certaines législations nationales afin de les uniformiser en une seule loi valable dans tous les pays de l’Union européenne.

Quand entrera-t-il en vigueur ?

Les délais ne seront pas courts. La loi européenne proposée par la Commission européenne, en effet, il devra être transposé et approuvé par le parlement de chacun des États membres. Et même avant cela, il devra passer le contrôle du Parlement européen et du Conseil de l’UE, qui devront parvenir à un accord unanime sur les amendements.

Que prévoit la loi européenne contre les violences faites aux femmes ?

L’intention de la Commission européenne est celle de durcir les règles contre la violence. L’objectif principal est criminaliser dans tous les pays de l’UE râpé, l’absence de consentementla mutilations génitales féminines.

Et, bien sûr, le la cyberviolence à l’égard des femmes, comprenant dans cette infraction, le partage non consensuel de photos intimes et privées, la cyberharcèlementle cyber-harcèlement et, enfin, cyber incitation à la violence et à la haine.

femmes violentes

Plus rapide à déclarer

Les nouvelles règles seraient payantes le mécanisme de plainte le plus simple, même en ligne, accélérant l’accès des victimes à la justice. Et les professionnels et les médecins pourraient signaler beaucoup plus simplement aux autorités le soupçon d’un risque pour la sécurité physique de la femme.

En outre, la proposition prévoit, pour les victimes, le droit de demander réparation à leurs agresseurs pour les dommages physiques et psychologiques subis, y compris tous les coûts des soins de santé et des services de soutien.

Obligation de fournir des services de soutien adéquats

Et encore : les États membres ils devront pouvoir offrirgratuitement et H24, tous les services nécessaires aux victimes violence, y compris les centres d’accueil.

Et, dans le cas de cyber-violenceles victimes auront besoin d’être soutenues et aidées à comprendre comment soumettre une demande de suppression de contenu malveillant du réseau et comment obtenir une aide juridique.

Loi européenne contre la violence à l’égard des femmes, meilleure coordination

Bien sûr, une loi européenne, elle aurait également pour objectif une meilleure information entre les États membres qui peuvent également consulter dans le cadre de procédures pénales.

Enfin, chaque État, pour suivre et mettre à jour la situation, aurait l’obligation de recueillir des données sur la violence à l’égard des femmes et la violence domestique pour ensuite être inclus dans une enquête européenne tous les cinq ans.

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