La commission d’opposition indépendante de la commune d’Emmen a annulé l’octroi d’un permis de location de locaux pour deux bâtiments de la Laan van de Bork. Plus d’une trentaine de riverains s’y sont opposés en raison des nuisances qui persistent depuis plus de vingt ans. La commission déclare désormais que la municipalité a été trop rapide dans l’attribution du papier.
L’affaire a été soumise au comité il y a presque deux mois. Les riverains en ont assez des nuisances causées par deux immeubles sur la Laan van de Bork. Selon eux, il y a de la prostitution, des incidents violents, de l’abus de drogues et d’alcool depuis plus de vingt ans. Cela entraîne beaucoup de troubles et un sentiment d’insécurité. Ils préféreraient que la municipalité mette un terme aux locations.
Leur surprise a été que la municipalité ait quand même délivré un permis de location de salle pour l’une des deux adresses. Plus d’une trentaine de riverains s’y sont opposés.
La municipalité a admis lors de l’audience qu’elle avait longtemps supposé à tort une situation sans permis. Dans ce cas, la municipalité ne peut pas appliquer la loi. La municipalité a récemment découvert que les choses sont différentes et que des actions peuvent effectivement être entreprises. Un porte-parole a indiqué lors de l’audience que des progrès avaient désormais été réalisés. La location est illégale dans l’une des deux propriétés et est donc interdite.
C’était différent dans l’autre maison. La municipalité a accordé un permis à cet effet, car des étudiants y vivent désormais. Ces derniers ont tout sauf rassuré les riverains. Une majorité craint qu’il ne s’agisse que d’une solution temporaire. Bref, la misère pourrait bien se reproduire.
La commission s’est penchée sur la question ces dernières semaines. Leur conclusion est que la municipalité doit d’abord mettre fin à la location illégale de chambres dans l’un des deux bâtiments. Jusqu’à ce que la situation soit résolue, aucun permis ne devrait être délivré pour la maison adjacente.
Le comité ne peut pas du tout suivre le raisonnement du conseil selon lequel les problèmes n’existent que dans le bâtiment « illégal ». Compte tenu des années de misère que les résidents locaux ont également vécues avec l’autre bâtiment, leur crainte d’une récidive n’est « pas sans fondement ». Le fait que des étudiants y vivent désormais n’y change rien. Le conseil ne devrait pas simplement ignorer cela, estime le comité.
De plus, des règles strictes s’appliquent à l’octroi d’un tel permis. Par exemple, une seule feuille de papier peut être fournie à une maison par immeuble dans une zone de code postal. En outre, d’autres candidats doivent également avoir la possibilité de concourir pour un tel permis. Et la municipalité ne l’a pas fait. Mais c’est parce qu’on supposait une situation sans permis. Néanmoins, c’est une raison suffisante pour que le comité révoque le permis.
La décision du comité sera transmise au conseil à titre d’avis. Dans la plupart des cas, ceux-ci sont adoptés.