La commission devra reprendre tous les papiers sur la disparition de la jeune fille à Rome qui a eu lieu il y a 40 ans. Et expliquer pourquoi le patron Renato De Pedis est enterré dans une basilique


Fiorenza Sarzanini (photo de Carlo Furgeri Gilbert).

Stquarante ans ont passé depuis la disparition d’Emanuela Orlandi. C’était le 22 juin 1983.

Depuis, toutes les pistes ont été battuesde la saisie internationale à l’enlèvement perpétré par le crime, de l’implication des services secrets à celle des hauts prélats.

La famille du jeune vatican n’a jamais baissé les bras, son frère Pietro n’a jamais cessé de la chercher. Vrais et faux repentis, vrais et faux témoins, vrais et faux 007 ont parlé d’elle.

Mais personne n’a jamais fourni de preuve permettant de saisir le bon fil pour renouer l’écheveau, personne n’a pu ou voulu donner une indication qui puisse prévaloir sur les autres et indiquer la voie pour arriver à la vérité.

Ces dernières semaines, depuis quand il a été décidé de créer une commission d’enquête parlementaire à passer en revue ce qui a émergé jusqu’ici et tenter de donner un ordre aux pièces éparses recueillies, le climat s’envenime davantage. Nourrir à nouveau le soupçon qu’Emanuela était l’instrument d’un chantage si lourd qu’il en devenait inavouable.

C’est juste de continuer, de continuer à explorer tous les indices possibles afin de savoir qui et pourquoi il l’a emmenée, ce qui lui est arrivé. Il ne faut pas baisser les bras, chaque document doit être reluchaque affirmation vérifiée à nouveau, il faut s’accrocher au moindre point d’appui pour résoudre l’un des mystères qui marquent assurément l’histoire de notre pays.

Emanuela Orlandi, disparue en 1983 à Rome (photo IPA).

Et pour ce faire, il faut partir d’une question qui reste encore sans réponse : parce que Renato De Pedis, patron du gang Magliana qui selon certains témoins auraient joué un rôle dans l’affaire, il obtint d’être enterré dans le plus grand secret dans l’église de Sant’Apollinare comme il l’a toujours voulu ?

Qu’avait-il fait pour obtenir un privilège refusée à bien d’autres bienfaiteurs de l’Église qui en auraient peut-être eu le droit ?

Si vous voulez vraiment essayer de découvrir ce qui s’est passé ce jour-là il y a 40 ans, c’est là que vous devez recommencer.dégageant le champ des inférences, des soupçons diffamatoires, des vendettas personnelles.

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Et particulièrement éliminer de la scène les personnages qui, pendant tout ce temps, ont eu comme objectif principal la mauvaise direction. Les premiers à le faire sont les membres de la famille afin de ne permettre à personne de faire circuler plus de boue.

Pietro Orlandi et d’autres qui luttent pour que justice soit rendue à leurs proches doivent-ils être considérés comme des héros civils ? Écrivez-nous à [email protected]

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