Dans les années 1980, Escobar a importé toutes sortes d’animaux pour créer un parc animalier près de sa ville natale de Medellin. Après sa mort en 1993, les animaux ont été relâchés. Les hippopotames ont prospéré dans la savane d’Antioquia, où les rivières et les marécages fournissent suffisamment de nourriture et où les hippopotames n’ont pas d’ennemis. Selon les habitants, le parc animalier d’Escobar ne comptait que quatre hippopotames, mais les autorités affirment qu’il y en a désormais 166 dans la région.
Les hippopotames font partie des animaux les plus dangereux au monde. Plusieurs pêcheurs ont été attaqués dans et autour de la rivière Magdalena et l’année dernière, un hippopotame s’est promené dans une cour d’école. Le gouvernement colombien avait déjà lancé un programme de stérilisation des hippopotames, mais celui-ci n’a pas encore eu l’effet escompté.
Le ministre de la Nature a annoncé jeudi qu’une vingtaine d’hippopotames supplémentaires seraient stérilisés cette année, mais que certains animaux seraient également abattus. Elle n’a pas précisé combien d’hippopotames étaient impliqués.
Les experts avaient prévenu qu’environ un millier d’hippopotames pourraient être en liberté d’ici 2035 si la Colombie n’intervenait pas.