Dans un docu-série à paraître en novembre, le vainqueur du Tour 1997 raconte sa descente aux enfers dans les années les plus sombres du cyclisme mondial : « J’ai joué avec la mort tous les jours »
Seize ans après sa retraite et quelques jours avant ses cinquante ans (2 décembre), « Kaiser » Jan Ullrich se mettra à nu dans la série documentaire Prime Video « Der Gejagte » (« La Proie ») qui sortira le 28 novembre : quatre épisodes pleins de pathos , entre secrets et révélations, qui éclairera un peu la noirceur dans laquelle était plongé le cyclisme dans les années 90. Les aveux de l’Allemand porteront sur les victoires du Tour de France 1997, de la Vuelta a España 1999 et de la course en ligne de Sydney en 2000, mais surtout sur le tunnel de la toxicomanie : exclu de la Grande Boucle 2006 à la veille du départ dû à l’implication dans l’Opération Puerto du médecin espagnol Fuentes, un an plus tard, il a été reconnu coupable de dopage par le Tribunal Arbitral du Sport et tous les résultats obtenus après mai 2005 ont été annulés. En 2013, l’Allemand a finalement admis avoir utilisé des substances dopantes.
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les séries
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Le documentaire racontera la « grande chute » d’il y a cinq ans, l’hospitalisation pour lutter contre la dépendance et le « voyage personnel vers Santiago » de l’un des noms les plus controversés de l’histoire du cyclisme. Ullrich raconte une vérité faite de cauchemars et de cicatrices : « À cette époque, chaque jour était une question de vie ou de mort. Je consommais beaucoup de cocaïne, je buvais du whisky comme de l’eau, jusqu’à ce que je sois proche de la mort » explique le Kaiser. « Ce serait une erreur de dire que je n’ai trompé personne, mais aujourd’hui j’ai fait la paix avec mon passé. Les spectateurs, les fans, les gens ordinaires qui voient le documentaire pourront se mettre un peu à ma place et réfléchir à ce sujet aujourd’hui, je me sens plus léger « .
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