La chronique sport.de par Eric Frenzel


La Coupe du monde à Klingenthal ne s’est pas du tout déroulée comme prévu pour l’athlète allemand de combiné nordique Eric Frenzel. Dans la piste de ski de fond, le joueur de 34 ans s’est très bien tiré d’affaire, mais soudain, quelque chose s’est mal passé sur la pente, comme il le révèle dans sa chronique sport.de.

La Coupe du monde à domicile à Klingenthal, que j’attendais tant, a été malheureuse. S’il était encore bon signe que la Coupe du monde puisse encore avoir lieu en remplacement de la Coupe du monde annulée à Chaux Neuve après sa première annulation à la date réelle, cette fois, la météo nous a tous joué un tour à un autre égard.

Une neige suffisante ne suffit pas lorsque des vents forts tiennent la colline entre ses griffes et rendent le saut impossible. C’est ainsi qu’est né un format pour la première compétition que même moi je n’avais pas connu sous cette forme après avoir participé si longtemps à la Coupe du monde.

Le directeur de course a fixé les sauts prévus samedi à dimanche matin tôt et a ensuite nécessairement choisi le départ groupé comme format de compétition pour la course de samedi, ce qui n’a pas été sans problème sur les pistes étroites de Klingenthal. Les dépassements étaient rarement possibles et il a fallu un certain art de l’improvisation pendant la course pour gagner des places et ne pas perdre de vue l’avant du peloton.

Au final j’ai réussi à bien faire ça, j’ai pu me frayer un chemin solidement depuis la 14e place, à condition aussi de toujours marcher quelques mètres de plus pour dépasser sur les carres latérales. Après avoir gravi les échelons jusqu’à la 4e place, la course a vraiment commencé pour moi et j’étais tout de même heureux pendant la course que l’intervalle d’entraînement que j’avais effectué à Seefeld porte manifestement ses fruits. J’ai pu défendre cette place jusqu’à la ligne d’arrivée et ainsi trouver une excellente position de départ pour le saut (tôt) du dimanche matin.

…et puis mon crash perçu a commencé, dont je ne peux pas évaluer la cause. Un saut catastrophique sous les 120 mètres dans des conditions météo et de vent en fait stables et la répétition dans le saut de la deuxième compétition.

Qu’est-il arrivé?

Oui, j’étais peut-être un peu trop tôt à la table de décollage, mais ça n’aurait pas dû être tout seul, l’image de vol elle-même ne montrait pas non plus d’erreurs majeures.

Puis, par conjecture, nous avons trouvé ma combinaison de saut. Alors qu’une semaine plus tôt j’atteignais des distances confortables avec une autre combinaison de saut, je suis revenu à mes combinaisons de compétition à Klingenthal. Ici, je pense que j’ai senti que cette combinaison de compétition ne m’apportait pas la stabilité dont j’avais besoin en vol, pour une raison quelconque qui pourrait avoir quelque chose à voir avec cela.

La tâche des prochains jours est claire : trouver les erreurs, éliminer les erreurs. Il n’y a pas de temps pour pleurnicher. Le temps d’action est limité. Seefeld est à la porte.

Cordialement,

Eric Frenzel



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