La Chine n’est pas d’accord avec les nouvelles mesures prises par le cabinet néerlandais pour restreindre davantage l’exportation de machines à puce néerlandaises vers le pays asiatique, a rapporté jeudi le ministère chinois des Affaires étrangères.
Selon la ministre Liesje Schreinemacher (Commerce extérieur), les nouvelles restrictions à l’exportation pour l’industrie des puces sont nécessaires dans un souci de « sécurité internationale ». Le cabinet veut empêcher que les machines à puce ne soient utilisées pour des armes de destruction massive, par exemple.
Dans une lettre à la Chambre des représentants, Schreinemacher écrit que les restrictions supplémentaires concernent des technologies très spécifiques du fabricant de puces ASML à Veldhoven. Selon le ministre, les Pays-Bas occupent une position de leader unique dans le domaine de la technologie des puces.
La Chine a officiellement protesté contre ces mesures. « Nous sommes contre l’utilisation de moyens administratifs pour intervenir et limiter les échanges entre les entreprises chinoises et néerlandaises », écrit le ministère chinois des Affaires étrangères.
Fin janvier, il avait déjà été divulgué que les Pays-Bas, les États-Unis et le Japon étaient parvenus à un accord sur la limitation de l’exportation de la technologie des puces vers la Chine.