Le Canada a critiqué vendredi la manière « très dangereuse » avec laquelle la Chine a intercepté un de ses hélicoptères. Cela s’est produit à un moment où les tensions entre Ottawa et Pékin se sont fortement accrues.
L’incident s’est produit dimanche dernier dans les îles Paracels, en mer de Chine méridionale, « bien loin des eaux territoriales revendiquées », comme l’a déclaré le ministre canadien de la Défense nationale, Bill Blair, lors d’une conférence de presse vendredi. Deux avions de combat chinois ont escorté l’hélicoptère puis ont tiré des fusées éclairantes « juste devant l’hélicoptère ». Ces types d’interceptions nécessitent une manœuvre particulière de la part du pilote pour éviter les projectiles.
Stratégie indo-pacifique
L’hélicoptère a été déployé dans le cadre de la « stratégie Indo-Pacifique », une pratique courante pour maintenir la liberté dans les eaux internationales. Pour le Canada, il s’agit de la deuxième interception aérienne par des avions chinois en moins de trois semaines. À la mi-octobre, la Chine a intercepté un autre avion canadien en vol.
Pékin revendique la propriété de la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, une plaque tournante clé des routes maritimes par laquelle transitent des milliards de dollars de commerce chaque année.
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