La chanteuse apporte une chanson au Festival dans laquelle elle aborde la question de la dépression post-partum, dont elle a souffert après la naissance de son premier enfant. « C’est faire un cadeau à toutes les femmes – commente la sage-femme – car la dépression post-partum reste un sujet inconfortable »


Stje titre « Je vis” la chanson qui cette année Levant amène au stade de San Remo, abordant un thème délicat et important : celui de dépression postpartum. Dans plusieurs interviews, en effet, l’artiste a déclaré avoir souffert de ce trouble après la naissance de son premier enfant, Alma Futura. « Quand j’ai écrit ce passage le 4 mars de l’année dernière, je savais que j’allais aborder un sujet très difficile – dit à Levante un L’ExpressoJ’ai oscillé entre des humeurs opposées, aspirant à trouver un équilibre malgré la dépression. Au cœur de la chanson se trouve l’ambition de reprendre possession de sa vie, de reprendre possession de son esprit et de son corps, d’avoir la sensation de pouvoir encore les aimer, de se sentir vivant. Je pense avoir dit tout cela avec des mots simples ».

Briser le stéréotype de la maman parfaite

La chanson de Levante, alias Claudia Lagona, a certainement le mérite de mettre à l’honneur un thème qui, par certains côtés, est encore vécu comme tabou et dont, justement pour cette raison, il est important de parler.

« Profitons de la phare éclairé de l’est afin que les mères qui vivent une dépression post-partum puissent se reconnaître et demander de l’aide – souligne-t-elle en effet Alessandra Bellasio, sage-femme et vulgarisateur de santé sur unimamma.it – C’est l’occasion de sensibiliser la société et d’admettre la nocivité du récit incomplet d’une maternité heureuse et parfaitesouvent décrit uniquement comme un moment de joie absolue et inconditionnelle».

Parler de dépression post-partum est donc un moyen de briser ce stéréotype de la « mère parfaite », encore trop souvent proposé par la société comme le seul récit possible mais qui est en réalité néfaste au bien-être psycho-physique des femmes et des enfants.

Dépression post-partum : les symptômes sous-estimés

Non seulement cela, il est également important d’attirer l’attention sur ce trouble afin qu’il y ait une plus grande sensibilité dans la compréhension des signes souvent sous-estimés de la dépression post-partum.

« Selon les statistiques, 7% à 12% des nouvelles mères souffrent de dépression post-partum. Le fait alarmant est que le la moitié des cas restent inconnus parce que les symptômes sont sous-estimés par les mères elles-mêmes et par les personnes qui les entourent – ​​poursuit l’expert – C’est une condition, souvent difficile à reconnaître pour les non-experts, qui peut se manifester par tristesse, irritabilité, fatigue, difficulté à s’endormir ou somnolence prolongé, difficulté à prendre des décisions, tendance à pleurer fréquemment. Il est donc indispensable sensibiliser et informer pendant la grossesse, et, en cas de suspicion, s’appuyer sur des spécialistes pour diagnostiquer le trouble et administrer un traitement approprié. On sait, en effet, que la dépression, dont les effets peuvent compromettre le bien-être psychophysique des femmes et des enfants, est un trouble évitable.

Dépression post-partum : l’importance d’un réseau de soutien

Un aspect qu’il convient de souligner est que parmi les facteurs de risque de la dépression post-partum, il y a souvent peu de soutien psychologique par le partenaire et les membres de la famille et plus généralement par les gens qui entourent les mamans.

« Encore une fois, il faut souligner l’importance du réseau autour de la jeune maman pour une expérience de grossesse et de maternité sûre et saine » – poursuit Bellasio – « Levante offre un cadeau à toutes les femmes car la dépression post-partum est toujours un sujet inconfortable, dont on parle peu. Les réactions, en fait, ont été controversées précisément parce que souvent les mêmes mères ont tendance à perpétuer le récit idyllique de la maternité, alimentant le malaise de celles qui sont confrontées à ces difficultés ».

Même les psychiatres approuvent

Parlons-en sur la scène Ariston dépression post-partum et dépression en général c’est un signe positif aussi selon le psychiatres.

Récemment en effet Claudio Mencaci, directeur émérite de psychiatrie à l’hôpital Fatebenefratelli de Milan e co-président de la Société Italienne de Neuropsychopharmacologie (Sinpf)a souligné l’importance de donner la parole à de précieux témoignages comme celui de Kekko dei Modàqui à Sanremo raconte son expérience de la dépression et, précisément, celle de Levante, qui met en lumière le côté obscur de la maternité.

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