Le chancelier allemand Olaf Scholz ne souhaite pas construire de nouvelles centrales nucléaires. Ce printemps, le pays vient d’arrêter les trois derniers réacteurs nucléaires en activité, mais des appels se font entendre pour un retour à l’énergie nucléaire pour lutter contre les émissions de CO2.
Scholz ne veut rien avoir à faire avec ça. Pour lui, l’énergie nucléaire en Allemagne revient à “battre un cheval mort”. Il a dit cela dans une interview à la radio Deutschlandfunk.
Au sein de la coalition gouvernementale de Scholz, les partis ne sont pas d’accord sur l’énergie nucléaire. Par exemple, le FDP, partenaire de la coalition, a récemment insisté sur le fait que l’Allemagne devrait conserver l’énergie nucléaire comme option.
Le parti d’opposition CDU estime que l’Allemagne perd une chance d’avoir un approvisionnement énergétique fiable et abordable en décidant d’abandonner complètement l’énergie nucléaire.
Scholz n’est pas d’accord sur le fait que l’énergie nucléaire soit abordable. Selon lui, la construction de nouvelles centrales nucléaires prend beaucoup de temps et d’argent. Il estime que la construction d’une nouvelle centrale électrique prendra une quinzaine d’années. En outre, il estime que cela coûtera entre 15 et 20 milliards.
La fermeture des trois réacteurs nucléaires au printemps avait été reportée en raison de la guerre en Ukraine et de la forte baisse des approvisionnements en gaz russe. Les réacteurs auraient dû être arrêtés à la fin de l’année dernière.
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