La Chambre des représentants parle d’une compensation coûteuse pour la « taxe sur l’épargne »


La Chambre des représentants parle d’une compensation coûteuse pour la « taxe sur l’épargne »

La Chambre des représentants débat avec le secrétaire d’État Marnix van Rij (Fiscalité) de l’indemnisation des épargnants pour l’impôt sur le rendement du capital déclaré illégalement, également connu sous le nom d’impôt sur l’épargne. Dans tous les cas, les scénarios sur la table coûtent des milliards et feront peser une lourde charge sur le fisc déjà en difficulté.

À la fin de l’année dernière, la plus haute juridiction a annulé la manière dont les Pays-Bas prélèvent l’impôt sur les actifs supérieurs à 50 000 euros. Ces dernières années, le prélèvement sur un rendement fixe inventé a été déraisonnablement désavantageux pour les personnes qui n’avaient que des économies. En pratique, ils payaient souvent plus d’impôts qu’ils n’en recevaient réellement en intérêts.

Le juge a jugé que l’impôt sur les plus-values ​​devait être refondu, mais aussi que les personnes qui ont payé cet impôt à tort ces dernières années devaient en être indemnisées. La question qui demeure est de savoir quels groupes devraient être indemnisés exactement, les épargnants uniquement ou également les personnes qui avaient leur patrimoine (en partie) en actions ou en biens immobiliers.

Dans le scénario « le moins cher », le régime d’indemnisation coûtera 2,4 milliards d’euros. Seuls les épargnants qui se seront opposés au prélèvement seront alors remboursés. Mais s’il est décidé de dédommager un groupe plus important, et d’impliquer également des investisseurs qui ont connu une année moindre, la facture pourrait s’élever à 11,7 milliards d’euros.



ttn-fr-45