La perquisition a eu lieu il y a quelques jours, a appris la presse francophone de source interne. La base était une rumeur sur un plan d’évasion. Abdeslam recevrait éventuellement de l’aide de milieux radicalisés extérieurs à la prison.

Potins ou pas, la cellule du terroriste condamné en France a été complètement passée au peigne fin, mais l’enquête s’est avérée vaine. Aucun document, clé USB, téléphone portable ou autre moyen de communication n’a été trouvé dans la pièce susceptible d’exécuter le plan présumé.

Fausse alerte apparemment, et pourtant la direction de la prison d’Ittre a décidé de renforcer la sécurité d’Abdeslam. Par exemple, il n’est désormais en contact qu’avec quatre gardiens, selon les journaux Sudpresse. Maître Michel Bouchat, l’un des avocats d’Abdeslam, dit ne pas être au courant de la perquisition de la cellule de son client.

Salah Abdeslam est derrière les barreaux d’Ittre depuis juillet car il doit répondre devant la cour d’assises de Bruxelles des attentats de la station de métro Maalbeek et de l’aéroport de Zaventem en 2016. Plus tôt cette année, il avait été condamné par la cour d’assises de Paris à la réclusion à perpétuité. , sans inculpation, la possibilité d’être libéré pour son rôle dans les attentats du 13 novembre 2015.

Abdeslam a été conduit à la prison d’Ittres : « Il n’a pas le droit d’avoir des contacts avec les détenus »

Abdeslam prend la parole pour la première fois : « J’ai vu les gens autour de moi et j’ai dit : ‘Non, je ne vais pas le faire' »



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