La cassation examine à nouveau le dossier « couple diabolique » Lacote et Van Acker

Lacote et Van Acker avaient demandé l’acquittement devant la cour d’assises de Flandre occidentale, mais avaient écopé respectivement de 30 et 24 ans de prison pour le meurtre de 1996. Selon la Cour constitutionnelle, cependant, il y avait eu un traitement discriminatoire.

Homme d’affaires tué

L’homme d’affaires britannique Marcus Mitchell a déjà été tué à De Haan en 1996, et Lacote et Van Acker ont été arrêtés peu de temps après, mais ont été libérés après quelques mois et se sont enfuis à l’étranger. En décembre 2011, le couple a été condamné à la réclusion à perpétuité par contumace par la cour d’assises de Flandre occidentale, mais ce n’est qu’en novembre 2019 qu’ils ont pu être arrêtés à Abidjan. Les deux accusés ont fait appel, mais le jury les a également reconnus coupables de meurtre lors de leur nouveau procès. Le jugement a bien tenu compte du dépassement du délai raisonnable.

Cour de cassation

Les deux accusés se sont alors rendus devant la Cour de cassation et ont soutenu, entre autres, que la cour d’assises de Flandre occidentale avait décidé de ne pas citer neuf témoins à l’audience préliminaire. Normalement, un pourvoi en cassation contre une telle décision préjudicielle n’est pas possible, mais la défense de Lacote et Van Acker y a vu une violation du principe d’égalité. Si une juridiction pénale ou une cour d’appel rejette l’audition de témoins dans un jugement ou un jugement interlocutoire, un pourvoi en cassation est possible.

La Cour de cassation a soumis la discussion à la Cour constitutionnelle, qui a jugé qu’il y avait bien eu traitement discriminatoire. Mardi, la Cour de cassation doit maintenant décider d’annuler ou non les condamnations des deux.



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