La Bosnie-Herzégovine dispose de six semaines pour adopter les lois exigées par l’Union européenne, faute de quoi les négociations d’adhésion avec l’UE ne démarreront pas cette année. Signale cela médias internationaux. La présidente de la Commission européenne, Urusula von der Leyen, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et le Premier ministre croate Andrej Plenkovic ont lancé cet avertissement mardi lors de leur visite à Sarajevo, la capitale bosniaque.
Von der Leyen affirme que l’UE est prête à aider la Bosnie à réaliser des progrès suffisants pour entamer les négociations d’ici le prochain rapport d’avancement de l’UE en mars. Le pays lui-même est optimiste et pense pouvoir adopter des lois à temps. Sarajevo a déjà « pleinement » harmonisé sa politique étrangère avec celle de l’UE l’année dernière, selon la présidente du Conseil des ministres en Bosnie Borjana Kristo.
Le Premier ministre croate Plenkovic estime que la Bosnie ne respectera pas l’échéance de mars. Rutte a aussi des doutes. « Les Pays-Bas ne sont pas encore prêts à donner leur feu vert pour entamer des négociations avec la Bosnie-Herzégovine », a déclaré Rutte lors de la réunion à Sarajevo.