La boîte aux lettres gouvernementale devient plus conviviale : quiconque reçoit un message via eBox pourra répondre

La boîte aux lettres électronique pour la communication avec le gouvernement, eBox, deviendra bientôt une voie à double sens. C’est ce qu’a décidé vendredi le conseil des ministres fédéral. Les notifications d’articles enregistrés peuvent également être envoyées via l’eBox.

L’eBox existe depuis 2018 et est aujourd’hui utilisée par 2,5 millions de personnes en Belgique, indique le secrétaire d’Etat à la Numérisation Mathieu Michel (MR). L’utilisation d’eBox a été stimulée par la pandémie de corona, mais l’outil doit être plus convivial pour Michel.

L’eBox fonctionnera donc prochainement dans deux directions, selon un avant-projet de loi de Michel, qui a reçu le feu vert en conseil des ministres fédéral vendredi. Toute personne recevant un message via l’eBox pourra donc également y répondre, et ne devra plus passer par le site internet du service gouvernemental concerné.

En outre, l’intention est que les notifications de courrier recommandé électronique puissent également être envoyées via l’eBox, mais uniquement pour ceux qui donnent également une autorisation explicite à cet effet et uniquement pour les plates-formes reconnues.

Activation obligatoire pour les entreprises

Les mêmes innovations s’appliquent aux entreprises, mais il y a une obligation supplémentaire d’activer l’eBox avant le 1er janvier 2025. Cela s’applique également aux services fédéraux qui envoient de nombreux courriers recommandés, tels que les services fédéraux Finances et Justice. Les particuliers ne sont pas obligés d’activer l’eBox. De plus, ils peuvent toujours recevoir les communications gouvernementales sur papier.

L’avant-projet de loi est maintenant d’abord soumis pour avis aux partenaires sociaux, à l’Autorité de protection des données et au Conseil d’État, après quoi il doit encore passer par le processus parlementaire. L’expansion s’accompagne d’innovations technologiques qui devraient améliorer le confort d’utilisation de l’outil.

Le ministre de l’Economie Pierre-Yves Dermagne (PS) est également satisfait de la décision. C’est « un pas de plus dans la bonne direction dans le domaine de la numérisation. Avec le projet e-Box, les citoyens comme les entreprises disposeront à terme d’une véritable boîte aux lettres numérique », déclare Dermagne.



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