Pour avoir provoqué le meurtre de Jan Elzinga en 2012, le tribunal a condamné Marcel H., 40 ans, de Nieuw-Roden, sa sœur Monique H. (43) de Hollandscheveld et leur mère de 61 ans, Coby van der L., de Roden à vingt ans de prison.
Johan L., 57 ans, de Kampen, a fourni l’arme et a été condamné à sept ans de prison.
Le tribunal estime que malgré les fausses déclarations du témoin à charge Willem P., à la suite desquelles les membres de la famille et les Kampenaar ont été arrêtés en juillet de l’année dernière, il reste suffisamment de preuves pour une condamnation.
Elzinga a été abattu devant l’entrée de la piscine de Marum. Le tireur, Pascal E. de Zwolle, a été arrêté presque immédiatement. L’homme a avoué et a désigné Willem P. de Kampen comme son client. Le juge a considéré comme preuve que le tireur avait déclaré à la police peu de temps après le meurtre que les beaux-parents d’Elzinga étaient derrière le meurtre. Il n’y avait aucune autre preuve de cela à l’époque et donc rien n’a été fait avec cela. Les hommes ont été condamnés à 15 et près de 20 ans de prison à l’époque.
La belle-famille et l’homme de Kampen ont été arrêtés neuf ans après le meurtre. Willem P. avait fait de nouvelles déclarations en échange d’une réduction de peine et comme preuve un téléphone avec des SMS de lui à Marcel H. qui avaient été envoyés depuis la prison. En contrepartie, l’habitant de Kampen a été libéré en décembre dernier.
Le ministère public avait requis une peine de 17 ans de prison contre la mère Coby van der L., tout comme contre le complice Johan L. La mère a donc écopé d’une peine plus lourde, tandis que L. a été moins condamné car sa part dans l’affaire était moindre et il était ouvert d’affaires a donné.
Selon le juge, le plan de la famille a conduit Elzinga à être abattu par E. Chacun des suspects a plaidé coupable d’avoir incité au meurtre, selon le tribunal. Le juge parle d’une froide liquidation en plein jour à Marum, une affaire choquante qui a causé de grandes et irréparables souffrances. Les suspects persistent dans le déni.