La Belgique surprise par une opération de sauvetage depuis l’Iran, sa femme Djalali est partie déçue

« On a dû se mordre la lèvre la semaine dernière », raconte une source gouvernementale de haut rang. « Nous n’étions pas autorisés à donner à l’Iran un prétexte pour revenir sur l’accord que nous avions conclu. »

L’opération Blackstone obtient de manière inattendue une deuxième partie. Une semaine après le transfert du terroriste Assadollah Assadi à Téhéran, non seulement Olivier Vandecasteele a été libéré, mais aussi un Danois et deux Autrichiens emprisonnés en Iran.

« Quatre contre un, il faut avouer qu’on ne s’attendait pas à ça », confie un proche impliqué dans les négociations.

Pendant plus d’un an, les négociations entre la Belgique et l’Iran pour la libération d’Olivier Vandecasteele n’ont pas avancé. Dix jours avant sa libération, la Belgique a quitté la piste du traité de transfert officiel, pour un échange sous le radar. Selon le gouvernement, il y avait des soupçons que l’Iran donnerait à Vandecasteele une peine plus lourde.

Au cours de ces nouvelles négociations, l’Iran s’est avéré si désireux de récupérer Assadi qu’il était prêt à l’échanger contre des supérieurs. Certains États membres de l’UE avaient exhorté la Belgique à discuter également de leurs compatriotes emprisonnés en Iran dans les négociations. Le gouvernement autrichien, entre autres, l’a fait explicitement.

L’Autrichien-Iranien Kamran Ghaderi, père de trois enfants, a été arrêté en Iran en 2016 lors d’un voyage d’affaires. Il a été reconnu coupable d’espionnage. Son compatriote Massud Mossaheb est un septuagénaire détenu en Iran depuis 2019 et serait en mauvaise santé.

Le nom du Danois n’est jamais sorti auparavant. Ce serait quelqu’un qui a rejoint les manifestations en Iran l’année dernière. Le Danemark n’avait pas encore communiqué à la population qu’un ressortissant avait été arrêté en Iran en novembre.