La Belgique et l’Equateur renforcent leur coopération policière contre le crime organisé

Ce n’est pas un hasard si le ministre signe un tel accord avec l’Équateur. Comme on le sait, le port d’Anvers est une plaque tournante du trafic international de cocaïne. L’année dernière, 110 tonnes de la substance ont été saisies, dont 56,4 tonnes provenaient de l’Équateur – soit plus de la moitié. Et vice versa, cette même année à peu près la même quantité de cocaïne a été interceptée dans les ports de l’Équateur, en particulier ceux de Guayaquil, qui avait Anvers pour destination.

La lutte contre la criminalité liée à la drogue nécessite donc une coopération étroite entre les deux pays, explique Verlinden. D’où le protocole signé lundi, en présence de la commissaire européenne Ylva Johansson. La Belgique et l’Equateur s’engagent à renforcer leur coopération au niveau policier en organisant des formations, en partageant les bonnes pratiques, en échangeant des informations et en coordonnant les enquêtes policières. Le nouvel officier de liaison de la police fédérale prendra en charge la mise en œuvre du protocole pour la Belgique.

« En signant le protocole de coopération, mon collègue équatorien envoie un signal clair qu’il veut intensifier notre lutte commune contre le crime organisé » ; répond le ministre Verlinden. « C’est essentiel pour garder les drogues hors de nos ports et la violence liée à la drogue hors de nos rues. »



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