La beauté jamais banale de Prada, mais aussi l’élégance verte de Max Mara et le revival sexy de Tom Ford. Que s’est-il passé le deuxième jour des défilés MFW


Nonans le deuxième jour de la Fashion Week de Milan, le 21 septembre 2023la vedette vole la vedette Prada. Pas seulement pour les invités du premier rang, un casting exceptionnel allant de Scarlett Johansson à Vincent Cassel : la collection Printemps-Été 2024 est l’éloge d’un la beauté n’a jamais été prise pour acquise.

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La base non triviale est réinterprétée en clé vert aussi du défilé de mode Max Mara. Et puis les célébrations du 40e anniversaire de Moschino et les débuts de Peter Hawking dans Tom Fordpour le deuxième jour de la Fashion Week de Milan qui explore différentes digressions stylistiques.

La beauté dansante du défilé Prada

Agréable en apparence, solide en substance : elle est la femme de Prada par Miuccia et Raf Simons (à la fin, applaudissements pour le directeur du design sortant Fabio Zambernardi) pour le défilé Printemps-Été 2024. Tout risque de tomber dans la banalité est contenu par des stratagèmes subtils. Le duo part de des bases simples et facilesJ’aime ça courtLe caban les services publics, les robe fourreau sans manches, le jupe mi-longue. Et il les façonne avec maestria : la jupe est transparente ou réduite à une ceinture effilochée, lumineuse ou en cuir clouté par des (déjà) iconiques. œillet, œillets métalliques ; les robes jusqu’aux genoux sont doublé en organza superfin et gazar; les chemises sont décorées de cristaux qui forment des motifs abstraits. Les idées de style se succèdent sur les podiums, avec des distiques marquants : comme la veste utility portée sur des robes lumineuses, une alternative au cardigan ou au pull polo.

UN garde-robe artisanal (les broderies sont toutes strictement faites à la main) mais simple, surélevé mais concretrésumée dans le choix des accessoires, des chaussures mules à petits talons et bouts carrés aux des maxi sacs qui peuvent également être portés en soirée: il suffit de les porter au bras comme une pochette, avec une extrême nonchalance. Le sac féminin réinterprète un sac à main conçu à l’origine en 1913 par Mario Prada, le grand-père de Miuccia, avec la fermeture ornée d’un affronter sculpté irrévérencieux, et pour cette raison irrésistible. Le châle de grand-mère, la casquette, le serre-tête, la ceinture en cuir pour homme prennent un tout nouveau charme, et finalisent le look. Pour se lâcher en gardant les pieds sur terre.

Un look Prada SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

La main verte de Max Mara

Une armée de femmes engagées. Il s’inspire de Armée de terre fémininel’association des femmes anglaises de toutes classes et classes qui se réunissaient dans les années 1940 pour travailler la terre et nourrir la nation, le défilé des Max Mara Printemps-Été 2024 conçu par Ian Griffiths. Des militants sui generis, essentiellement romantiques : le magazine Fille de la terre il publia même leurs compositions, auxquelles ils se consacrèrent entre une taille et une autre. Le retourner sur terre se traduit par un goût personnel et basé sur la connaissance racines plus classiques de la marqueavec des pièces de couleurs unies saturées, qui explorent les couleurs vert de kaki, de menthe et de sable, avec des touches poétiques de rose et de bleu.

Un look de Max Mara SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

UN armoire de style cottageavec le grill exprimé dans des pantalons cintrés ou des micro shorts, des vestes et des survêtements surdimensionnés et des robes qui imitent tabliers de jardinage, à mixer avec une maille et cintrée à la taille avec la ceinture en cuir. Des épaulettes, des poches à soufflet, des bretelles robustes embellissent la tenue des cultistes modernes, occupés en talons dans les rues de la ville mais l’esprit tourné vers leur propre jardin magique. Un jardin à chérir, grâce à des plantes simples à cultiver. Le look indémodable de la femme Max Mara refleurit.

Emporio Armani, avec un sourire sur la lèpre

L’accessoire indispensable pour le look du Emporio Armani fille? Le sourire. Les mannequins défilent joyeusement sur le podium de la marque, illuminés de touches de lumière et de couleurs pastel. Les tissus sont impalpables et voilés, et épousent la silhouette dans un jeu de transparences et d’irisations. Pièce centrale de la collection Printemps-Été 2024, le haut court juste la bonne longueur, qui ne révèle qu’une petite bande de peau et se porte sur des jupes midi dansantes. Une femme gracieuse, plus que légère, animée grâce aux ballerines plates, enveloppées de petites casquettes et foulards. Le message est clair : la vie en rose, le rêve d’une vie paisible qui prend forme dans la garde-robe et fait déjà rêver à la prochaine destination, l’été prochain. Avec un optimisme contagieux.

La fin avec le sourire d’Emporio Armani SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

Le 40ème anniversaire de Moschino

Carlyne Cerf De Dudzeele, Gabriella Karefa-Johnson, Lucia Liu, Katie Grand. 4 femmes pour 4 actes qui se déroulent sur les podiums, pour célébrer le 40 ans de la marqueà partir des débuts du fondateur Franco Moschino, décédé à seulement 44 ans en 1994 – sa première collection remonte à 1983. En l’absence de directeur créatif, après l’abandon de Jeremy Scott, les looks s’inspirent des archives défilent sur le podium aménagé comme un théâtre : les stylistes et amis de la Maison réinterprètent les pièces et tenues qui ont marqué l’histoire selon leur point de vue, des t-shirts à slogan aux jupes volantées, des pantalons en jean indigo aux tops pierre. Un défilé de mode commémoratifqui se souvient 40 ans d’amour soutenir le Elton John Fondation SIDA, l’organisation à but non lucratif créée en 1992 par la pop star anglaise (avec également un t-shirt en édition limitée pouvant être achetée immédiatement après le spectacle et dont les bénéfices seront entièrement reversés à la Fondation).

Un look de Moschino SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

Le défilé se termine avec la performance de Laura Marzadori, premier violon du Teatro alla Scala, qui joue sur les notes de l’affiche Je suis ce que je suis De Gloria Gaynor. En attente d’un nouveau cours.

Le nouveau basique par Benetton

Le voyage de Andrea Incontri dans les codes de Benetton continue. Eh bien, chérie, titre du défilé Printemps-Été 2024 organisé au Musée Permanente. Et on ne peut plus programmatique : être styliste pour la marque est définitivement un métier en phase avec son temps. LE fleurs des fruits – dans tous les sens du terme – de la saison dernière peut être vu, brodé et imprimé sur des tricots et réitéré partout. Et ils se mélangent avec différentes idées nouveau basique qui enseignent : les t-shirt côtelé effet vanisé seconde peau, le polo-rugby en piqué et jersey, je caleçon aux couleurs sorbets, le chemises rayées unisexe.

Un look Benetton SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

Une armoire conçue pour famille moderne: sur le podium, des femmes et des hommes de tous âges, des couples et des enfants, pour souligner une nouvelle fois le message choral, lo Couleurs Unies qui s’impose depuis 1965. Et, grâce au créateur, elle résonne toujours, avec force.

La renaissance de Tom Ford

Tom Ford choisit la Fashion Week de Milan 2023 pour présenter sur le podium la première collection de la marque conçue par Peter Hawkings, son bras droit et successeur. Ceux qui s’attendaient à de grands bouleversements seront déçus : le dessinateur exhibe plutôt des études d’archives et joue la sécurité, dépoussiérant l’époque la plus brillante du maître, ces légendaires Les années quatre-vingt-dix passé à la tête de Gucci, dont les pièces sont aujourd’hui les plus cliquées dans les magasins vintage. Stratégie et glamour se conjuguent, avec une succession de longues robes dorées, de costumes effet croco, de pantalons cigarette, de chemises en soie, de blazers en velours, de micro shorts. Et puis les lunettes en forme de larme, la maxi ceinture avec un ovale métallique signature, sandales à lacets et longues chaînes sautoir. Un étudié la relance.

Un look de Tom Ford SS24 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

De Giada au MM6 Maison Margiela en passant par Blumarine

Pas seulement le défilé de mode Prada. Le deuxième jour voit également la deuxième élégance prendre le terrain Jade signé par Gabriele Colangeloà la féminité douce et pure, rigoureuse et architecturale à la fois.

Un look signé Giada SS23 (Photo : Spotlight Launchmetrics).

Ponctué d’un réalisme artisanal, portable et lourd : qui, étonnamment, résonne également sur les podiums de MM6 Maison Margiela. Pour le Printemps-Été 2024, l’abstraction devient simple, sans perdre la radicalité qui l’a toujours distinguée. Mat, satiné, brillant, lit-on sur les manteaux, robes et gilets verticaux pour elle et lui. La femme prend son envol à sa place Blumarineavec Amelia Gray et Mariacarla Boscano clôturant le défilé avec des ailes sur le dos et des robes en PVC transparent : un contemporain éthéré.

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