La Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage. Et comme il semble maintenant, les taux d’intérêt augmenteront à nouveau de ce pourcentage en mars, a déjà annoncé la banque centrale. Cela est nécessaire pour freiner l’inflation, qui a fortement augmenté depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Avec leur intervention, les décideurs de Francfort répètent leur hausse des taux d’intérêt de décembre. À cette époque, la BCE a également augmenté ses taux d’intérêt d’un demi-point de pourcentage. Trois quarts de point de pourcentage ont été ajoutés aux deux décisions précédentes sur les taux d’intérêt.
L’idée derrière les hausses de taux d’intérêt est qu’emprunter deviendra alors plus cher. Les particuliers et les entreprises finiront par dépenser moins d’argent. De cette façon, la BCE espère freiner la demande dans l’économie et faire en sorte que les prix n’augmentent pas aussi vite.
Taux de dépôt à 2,8
La hausse des taux d’intérêt annoncée par la BCE était déjà attendue par les experts. Le président Klaas Knot de De Nederlandsche Bank (DNB), qui est l’un des décideurs politiques de la BCE, avait également récemment déclaré très explicitement que les taux d’intérêt devraient être relevés d’un demi-point de pourcentage maintenant et en mars. Il a également averti que d’autres hausses de taux seraient probablement nécessaires par la suite.
En raison de la nouvelle décision sur les taux d’intérêt, le soi-disant taux de dépôt, l’intérêt que les banques paient sur l’argent qu’elles stockent temporairement à la BCE, reviendra à 2,5 %. C’est le plus haut niveau depuis 2008.
Les taux d’épargne augmentent lentement
Pour les consommateurs, le taux d’intérêt plus élevé est perceptible, par exemple, lors de la souscription d’un prêt hypothécaire. En raison des taux d’intérêt plus élevés de la BCE, des banques comme ING et ABN AMRO peuvent également augmenter lentement leurs taux d’épargne.
La BCE a également confirmé jeudi un plan précédemment annoncé visant à ralentir les achats d’obligations d’État et d’entreprises. La banque centrale n’a plus racheté de prêts supplémentaires, mais a réinvesti l’argent lorsqu’ils ont été remboursés. À partir de mars, la BCE réinvestira 15 milliards d’euros de moins et jusqu’à fin juin, ce montant sera dépensé chaque mois dans de nouvelles obligations.