La Bavière lance une initiative visant à supprimer l’exigence de reçu


La Bavière tente à nouveau de supprimer l’exigence de reçu dans le commerce de détail. Cette demande s’inscrit dans le cadre d’une initiative du Conseil fédéral décidée par le cabinet bavarois à Munich. L’État libre réclame également une augmentation de l’abattement fiscal dit pour les salariés de 1 230 à 2 000 euros.

Depuis 2020, les commerçants dotés de systèmes de caisse électronique doivent remettre à leurs clients un reçu non sollicité pour chaque achat. L’objectif de l’obligation de reçu est de prévenir la fraude fiscale.

Aucun avantage concret

Le gouvernement bavarois critique désormais le fait que l’obligation de délivrer des reçus – comme on l’appelle officiellement – fait peser une charge considérable sur les entrepreneurs et l’environnement, sans qu’elle n’apporte aucun avantage concret. Grâce à l’obligation d’équiper les systèmes de caisse électronique d’un dispositif technique de sécurité, l’enregistrement fiscal des ventes peut déjà être suffisamment vérifié.

De plus, la plupart des achats sont désormais effectués sans espèces, par carte de débit ou de crédit. Il est donc temps de remplacer l’exigence de reçu par des reçus délivrés sur demande. Le Premier ministre Markus Söder (CSU) a récemment annoncé la nouvelle initiative du Conseil fédéral dans sa déclaration gouvernementale sur la réduction de la bureaucratie au Parlement du Land.

Moins de bureaucratie lors de l’augmentation des impôts

La Bavière fait valoir que l’objectif de l’augmentation des allocations salariales est de réduire les efforts bureaucratiques liés aux augmentations d’impôts. Il s’agit du montant à concurrence duquel les dépenses professionnelles sont prises en compte comme forfait pour les revenus professionnels. En outre, le gouvernement de l’État préconise d’augmenter les allocations supplémentaires et les limites d’exonération, par exemple pour les prestations temporaires de remplacement de salaire.

Le ministre bavarois des Finances, Albert Füracker (CSU), n’a pas voulu prédire si le projet aurait des chances de recueillir une majorité au Conseil fédéral, mais il s’est montré plutôt sceptique. Cependant, il a souligné qu’il le promouvrait et se battrait pour cela. (dpa)



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