La bataille de Welberg a été commémorée et tout le monde a pu sonner la cloche.


1/10 Aujourd’hui, Welberg a commémoré la libération il y a 80 ans

La libération de Welberg a été commémorée il y a 80 ans samedi avec le tintement des cloches ici et à l’autre bout du monde. L’ambassadeur du Canada, les maires régionaux, des proches, des soldats canadiens et de nombreux Welbergers étaient présents à la commémoration. À notre connaissance, le village-église de Steenberg abrite le seul monument commémoratif de la libération intercontinentale sur le champ de bataille de l’époque. Et aussi spécial : tous ceux qui le souhaitent peuvent sonner.

Le village a cette tradition particulière depuis des années. L’horloge est située sur un terrain historique sur le Bedrijvenweg. C’est l’une des digues où les Canadiens ont lancé l’attaque contre les positions allemandes du village fin octobre et début novembre 1944.

Lorsque les cloches sonnent à Welberg, elles sonnent simultanément à Edmonton, en Alberta, au Canada. On y trouve la caserne du régiment South Alberta Light Horse, l’un des régiments qui ont libéré le village. Les deux sites partagent des images de la sonnerie avec un flux vidéo sur Facebook.

Troisième horloge
La commémoration annuelle est très spéciale cette année. Une troisième horloge a été ajoutée. Il a toujours été accroché dans une maison de retraite de Roosendaal et a été rénové.

Le curé de Welberg l’a béni. Un commandant canadien fut le premier à sonner la cloche, suivi de ses collègues.

Le pasteur De Kort bénit la cloche pour les Algonquins Les soldats algonquins sonnent leur cloche (photo : Willem-Jan Joachems).
Le pasteur De Kort bénit la cloche pour les Algonquins Les soldats algonquins sonnent leur cloche (photo : Willem-Jan Joachems).

L’horloge a été offerte en cadeau à North Bay, en Ontario. On y trouve la caserne du régiment Algonquin, qui a également libéré Welberg. « Cette cloche est pour vous honorer »a déclaré Angelo Somers. Avec son épouse Hanneke, il est le moteur de la tradition des cloches et des commémorations.

Le commandant algonquin s’est dit honoré. L’ambassadeur du Canada s’est également dit impressionné. Il était là pour la première fois.

L'ambassadeur Hugh Adsett du Canada et un soldat des soldats algonquins du Canada sonnent leurs cloches (photo : Willem-Jan Joachems).
L’ambassadeur Hugh Adsett du Canada et un soldat des soldats algonquins du Canada sonnent leurs cloches (photo : Willem-Jan Joachems).

Welberg a à peine commémoré la libération. Jusqu’au tournant du siècle. Puis quelque chose a commencé à se produire et l’horloge est devenue le point central. La cérémonie continue de prendre de l’ampleur aujourd’hui.

Si cela ne tenait qu’aux inventeurs de Welberg, davantage d’horloges seraient ajoutées dans davantage d’endroits dans le monde.

Coquelicots
Le grand champ de coquelicots en face de l’horloge est particulier. Cela fleurit en été. À notre connaissance, c’est le seul monument aux morts « vivant » aux Pays-Bas.

Le terrain existe depuis un certain temps, mais il est aujourd’hui transformé en parc. Elle a été inaugurée samedi par Richard Wotherspoon, fils d’un des libérateurs canadiens.

Des silhouettes en fer de soldats canadiens bordent les chemins. Il y a des croix des soldats tombés au combat dans le sable. Il existe également des articles contenant des informations sur les missions étrangères après la Seconde Guerre mondiale auxquelles les Pays-Bas ont participé. Et le nombre de victimes.

Il y a des bancs et un étang pour les visiteurs.

L'horloge centrale le long de l'Indischeweg près de Welberg (photo : Willem-Jan Joachems).
L’horloge centrale le long de l’Indischeweg près de Welberg (photo : Willem-Jan Joachems).

Il y a quatre-vingts ans, la bataille faisait rage à Welberg. À l’automne 1944, c’est le dernier village du Brabant qui fut le théâtre de violents combats pendant plusieurs jours. Tout était réuni : l’artillerie, l’artillerie mobile et l’infanterie. Mais aussi des bombardements et des tirs de roquettes de chasseurs-bombardiers. Le village était entouré de champs de mines.

Au moins soixante Canadiens, plusieurs dizaines d’Allemands et plus de trente habitants ont été tués. Le village et l’église ont été en grande partie détruits. L’église du village en porte encore les traces.

Crime de guerre
Le triste point le plus bas fut la mort violente de l’aumônier Kock. Les Allemands l’ont vu parler aux Canadiens. Ils l’ont traîné hors d’un abri anti-aérien, l’ont poignardé et battu à mort et l’ont jeté au bord de la route. Personne n’a jamais été arrêté pour crime de guerre.

Welberg était fortement défendu, car les Allemands voulaient garder le contrôle du pont Moerdijk légèrement au nord. C’était un endroit stratégique.

Le village fut libéré le 4 novembre 1944 avec son voisin Steenbergen.

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Omroep Brabant revient longuement sur quatre-vingts ans de liberté. Consultez notre page thématique Brabant Bevrijd pour tous les articles et émissions.



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