La rixe de dimanche soir après les urnes pour les élections turques à la RAI n’a impliqué aucun électeur, mais des observateurs des partis politiques. Pour autant que l’on sache, personne n’a été arrêté et personne n’a été blessé.
La bagarre a éclaté vers 21 heures, le dernier jour où les Turcs néerlandais pouvaient voter pour les élections présidentielles et parlementaires turques. Des agents avec des chiens sont intervenus. Le ME a également été déployé.
Il avait été agité toute la semaine entre les observateurs des partis politiques. Ils étaient présents dans la RAI pour s’assurer que le vote était juste. Une bagarre a également éclaté mardi. Personne n’a été arrêté et aucun blessé n’a été signalé.
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La RAI bien préparée en raison de troubles latents
Un porte-parole de la RAI affirme que l’organisation était bien préparée en raison des troubles latents. C’est pourquoi des renforts de sécurité et de police étaient présents dimanche.
Aux Pays-Bas, outre Amsterdam, des bureaux de vote étaient également situés à La Haye, Deventer et Eindhoven. Selon l’ambassade de Turquie, plus de 200 000 personnes aux Pays-Bas sont inscrites sur les listes électorales. Le peuple turc lui-même ira aux urnes dimanche prochain.
La bataille électorale oppose principalement l’actuel président Recep Tayyip Erdogan au chef de l’opposition Kemal Kiliçdaroglu. Dans les sondages, les deux hommes politiques sont au coude-à-coude, faisant monter les tensions encore plus haut.
Aussi la violence en Allemagne et en France
La semaine dernière, c’était aussi agité en Allemagne et en France. Il y a eu des bagarres entre partisans et opposants d’Erdogan dans les bureaux de vote de Brême et de Marseille.
Les choses ont dégénéré à Brême, dans le nord de l’Allemagne, lundi dernier. Un garçon de 21 ans a été transporté à l’hôpital. Il avait été frappé à la tête avec une boîte en plastique et avait été emmené en sang. Les auteurs ont pris la fuite.
Le même jour, plusieurs bagarres ont éclaté au bureau de vote turc de Marseille, dans le sud de la France. Au moins quatre personnes ont été blessées. La police a dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les groupes et a arrêté deux personnes.