Krystian M. affirme avoir été mis sous pression lors de la préparation du meurtre de Peter R. de Vries. Il l’a déclaré mardi devant le tribunal. Le Polonais est soupçonné d’être impliqué dans le meurtre en tant qu’intermédiaire.
« Je ne voulais pas cela, mais j’ai envoyé des messages sous pression », a déclaré M. devant le tribunal ultra-sécurisé du district d’Osdorp à Amsterdam. M. n’a pas expliqué qui avait exercé des pressions sur lui et en quoi consistait ces pressions. Il a dit qu’il avait fait cela pour sa propre sécurité.
Selon M., on lui disait des « choses fortes ». « J’avais l’impression que je n’avais pas le choix. Si j’avais pu recommencer, je l’aurais fait différemment. »
M. s’est excusé auprès des proches de De Vries. Il leur a dit qu’il était désolé. M. a déclaré que la déclaration des enfants de De Vries, sa fille Kelly et son fils Royce, l’avait ému. Cela l’a incité à expliquer quelque chose sur son rôle.
Après sa déclaration, M. s’est tourné vers les proches de De Vries, a ôté sa capuche et les a regardés. Les proches l’avaient demandé. Puis M. a remis sa capuche et s’est retourné. M. porte toujours un masque et une cagoule au tribunal afin de ne pas être reconnaissable.
Le procureur de la République s’exprimera également mardi. Cela permettra de commencer à étayer les accusations criminelles contre les neuf hommes soupçonnés d’être impliqués dans l’attaque de De Vries le 6 juillet 2021. Le journaliste policier est décédé neuf jours après l’attaque.
Le courtier en meurtres présumé Peter R. de Vries : « mis sous pression »
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