KPN restreint le commerce des données clients après des révélations


Les données des clients de KPN et de nombreuses autres entreprises néerlandaises sont revendues via des négociants en données. Cela se produit sans en informer activement ces clients. En conséquence de des révélations à ce sujet À travers Actualités RTL KPN a annoncé qu’il restreindrait ce commerce.

Des entreprises telles que KPN et d’autres fournisseurs de télécommunications, mais aussi des sociétés d’énergie ou des magasins en ligne où vous pouvez acheter à tempérament, font vérifier la solvabilité des nouveaux clients par des agences externes. Les informations fournies par les clients, telles que leurs noms, adresses et âges, sont partagées à cette fin avec ces « agences de référence de crédit ».

Agences de recouvrement

Une étude de RTL montre que les agences d’évaluation du crédit stockent ensuite ces informations et les combinent avec des informations provenant d’autres sources pour créer des « profils » de personnes. Ils les revendent ensuite à d’autres clients. Il s’agit souvent de sociétés de sécurité et d’agences de recouvrement de créances, qui peuvent effectuer des recherches dans les bases de données des agences de référence en matière de crédit. Il existe des milliers de sociétés de sécurité et de recouvrement aux Pays-Bas.

Ce stockage et cette combinaison ne sont pas autorisés sans l’autorisation explicite de personnes, ont déclaré des experts en matière de confidentialité à RTL. « Nous ne pensons pas que ce soit une bonne chose », déclare Gerard Spierenburg, de l’Association des Consommateurs. Selon le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), les personnes sont responsables de leurs propres données, explique-t-il. Ils doivent également pouvoir retirer l’autorisation d’utilisation. Cela ne fonctionnera pas si vous ne savez pas où se trouvent vos données et qui les vend à qui.

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Selon l’Association des Consommateurs, la question de savoir si le commerce est également punissable dépend « de l’autorité de contrôle ou du juge ». KPN indique avoir demandé aux agences de référence de crédit avec lesquelles elle travaille de ne plus revendre de données personnelles. L’Autorité de contrôle des données personnelles n’était pas disponible pour répondre à des questions.

Aux Pays-Bas, trois agences d’information sur le crédit sont regroupées au sein de l’association professionnelle VvKi. Il s’agit d’Experian, Focum et EDR. Dans une longue déclaration écrite, l’association industrielle rejette ces accusations : combiner les données ne serait pas contraire aux règles.

Selon l’association, les citoyens sont effectivement informés de l’utilisation de leurs données, même si le communiqué ne précise pas comment cela se produit et qui en est responsable. Selon le VvKi, cela serait inclus dans les déclarations de confidentialité sur les sites Internet des agences d’information sur le crédit et de leurs clients. Ceux qui acceptent cela ainsi qu’un test de solvabilité donnent alors leur consentement indirect.

Un tel test fait désormais partie intégrante lorsque vous souscrivez un abonnement ou achetez quelque chose à tempérament. Par exemple, les boutiques en ligne le font avant d’envoyer un produit qui n’a pas encore été payé. Ensemble, cela concerne les données de millions de Néerlandais.

De nombreux indicateurs différents sont utilisés pour évaluer la solvabilité des personnes. Les choses tournent régulièrement mal, a constaté l’Association des Consommateurs. «Par exemple, les gens rencontrent des problèmes s’ils veulent souscrire une assurance ou un prêt hypothécaire s’ils habitent dans une certaine zone de code postal», explique un porte-parole. «Cela est basé sur des algorithmes. Cette méthode n’est pas tout à fait la même que celle de l’enrichissement continu des bases de données, mais elle est liée.

RTL a en outre révélé que les adresses des personnes bénéficiant d’une protection policière parce qu’elles sont menacées peuvent être trouvées dans les bases de données des agences de référence en matière de crédit. L’un d’eux est le journaliste de Telegraaf John van den Heuvel. Il a réagi choqué à RTL et a déclaré qu’il envisageait de porter plainte.






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