Koggenland veut lutter contre la pénurie de logements avec 120 maisons flexibles

Koggenland souhaite construire 120 logements flexibles sur deux sites pour lutter contre la pénurie de logements dans la commune. Bien que les emplacements ne soient pas encore connus, un premier accord a été signé cet après-midi avec Clean2Anywhere. L’entreprise d’Edwin ter Velde à Hoorn fournit cinq maisons fabriquées à partir de déchets plastiques. Applicable dans une maison flexible déjà construite en usine.

Et ce n’est pas tout. Une proposition d’achat de 25 autres de ces maisons flexibles sera discutée au conseil municipal le mois prochain. Bonne nouvelle pour les personnes à la recherche d’un logement, mais aussi pour Clean2Anywhere.

De nombreux politiciens ont déjà visité l’usine d’Edwin ter Velde. Mais peu importe leur enthousiasme, cela restait principalement avec de belles paroles. Avec cette commande, l’usine redémarre. Et c’est aussi une bonne nouvelle pour les clients de la caisse d’allocations Werksaam. Ils construisent les maisons.

« En travaillant en groupe sur un bateau, on apprend les qualités de chacun, on apprend à travailler ensemble et à persévérer. Et on s’aperçoit qu’on est respecté, qu’on compte. Les jeunes qui ont développé leurs talents sur les bateaux peuvent passer à la Usine Tiny House pour Il y a aussi des jeunes qui savent à nouveau ce qu’ils veulent grâce à ce processus et retournent à l’école, ou ils changent d’emploi », explique la directrice de Werksaam, Marjolijn Dölle.

Construit en quelques mois

Le choix des maisons en matériaux recyclés est un choix conscient de la municipalité, explique l’échevin Rosalien van Dolder, qui a récemment visité l’usine d’Edwin ter Velde à Hoorn. « La passion du produit et de sa fabrication et le courage d’entreprendre et d’innover m’ont énormément séduit. Ces maisons permettent de construire rapidement à un prix compétitif. Ainsi, un grand nombre de maisons peuvent être construites dans un délai quelques mois pour pouvoir offrir. »

Mais construire vite ne veut pas dire qu’on peut les placer rapidement, reconnaît la maire Monique Bonsen, qui a signé le contrat. « Il y a beaucoup d’engouement dans la municipalité. Le conseil veut le faire aujourd’hui plutôt que demain. Bien sûr, cela peut rencontrer des résistances, mais nous voyons surtout des opportunités. » Si les premières maisons sont déjà là cette année? « Cela semble un peu optimiste, mais le plus tôt possible. »

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Les jeunes sont prioritaires

A terme, donc, 120 maisons flexibles doivent être construites sur deux sites. Sur un terrain appartenant à Koggenland. Les jeunes de la commune sont privilégiés, la moitié des logements de la première localité sont réservés à ce groupe cible.

« Mais nous regardons aussi d’autres groupes cibles. Nous voulons aussi offrir une place aux demandeurs d’asile. Il peut aussi y avoir des réfugiés ukrainiens qui veulent rester, comme les demandeurs d’urgence. » Le maire espère que Koggenland servira d’exemple aux autres communes. « C’est merveilleux ce qui se passe ici. C’est durable, cela contribue au travail et nous aide à relever les défis auxquels nous sommes confrontés : la pénurie de logements. Vous voulez que ce soit beau ? »

Deux zones de recherche ont été désignées comme emplacements potentiels : Tuindersweijde à Obdam et Avenhorn. En principe, les flex homes y resteront dix ans et seront loués par l’association communale du logement.



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