Klishas a exclu un retour sur le sujet de la peine de mort


Les législateurs ne reviendront pas sur le sujet de la peine de mort, a déclaré le sénateur à RBC. En outre, le retrait de la Russie du Conseil de l’Europe n’affectera pas l’exécution des décisions de la CEDH.

Andreï Klisas

(Photo: Oleg Yakovlev / RBC)

Après le départ de la Russie du Conseil de l’Europe, les législateurs ne reviendront pas sur le sujet de la peine de mort, a déclaré à RBC Andrey Klishas, ​​président du Comité du Conseil de la Fédération sur la législation constitutionnelle. Aussi, les décisions de la Cour EDH adoptées, mais non encore exécutées, ne seront pas annulées, a-t-il précisé. Le moratoire sur la peine de mort a été instauré par la décision de la Cour constitutionnelle, aucun organe n’a le droit de passer outre cette décision, a rappelé la sénatrice.

Le Conseil de l’Europe a décidé de mettre fin à l’adhésion de la Russie à partir du 16 mars

Photo : Arnd Wiegmann / Reuters

Mercredi 16 mars, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a décidé de mettre fin à l’adhésion de la Russie à l’organisation à partir d’aujourd’hui. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a informé le Conseil de l’Europe que les autorités du pays elles-mêmes avaient décidé de quitter l’organisation la veille. Le chef de la délégation russe auprès du Conseil, le vice-président de la Douma d’État Piotr Tolstoï, a déclaré que « la responsabilité de rompre le dialogue avec le Conseil de l’Europe incombe aux pays de l’OTAN, qui, depuis tout ce temps, utilisent le thème de la droits de réaliser leurs propres intérêts géopolitiques et les attaques contre notre pays.

Lavrov a expliqué comment les droits de l’homme seront protégés après avoir quitté le CE

Sergueï Lavrov

Plus tôt, le vice-président du Conseil de sécurité Dmitri Medvedev a évoqué la possibilité de rétablir la peine de mort en Russie. Parlant de la suspension de l’adhésion de la Russie au Conseil de l’Europe et à l’APCE, il dénombré c’est une raison du retrait du pays de ces associations, ainsi qu’« une bonne occasion de rétablir un certain nombre d’institutions importantes pour la prévention de crimes particulièrement graves, y compris la peine de mort, qui est activement utilisée aux États-Unis et en Chine. « 



ttn-fr-1