Klinkers Karren est le Paris-Roubaix du sud-ouest de la Drenthe : « Vraiment, ne vous contentez pas de souffrir »

CYCLISME – « Monter des pneus ? Non, je ne fais pas ça moi-même. Je n’aime pas ça non plus. » Wilfred Vogd, fondateur de Drop Bar Events, est l’organisateur de Klinkers Karren. Aussi appelé Paris-Roubaix du sud-ouest de la Drenthe.

La première édition de l’événement cycliste a eu lieu en 2019, avec départ et arrivée à Meppel, avec environ 40 participants de tout le pays. Un an plus tard, il y en avait 25. Plus n’était pas possible, à cause des mesures corona à l’époque. Le tour cycliste revient le 23 avril, avec départ et arrivée à Havelte. Et les mesures corona appartiennent au passé, donc Vogd vise une belle participation. « Entre 50 et 100 participants serait bien. »

Le nom de l’événement trahit l’approche : les voyelles. Vogd a tracé deux itinéraires. Un de 70 et un de 120 kilomètres. Les deux itinéraires commencent à Havelte et les deux itinéraires ont un point intermédiaire à mi-parcours, dans la forêt d’Echten. C’est là que se trouve le centre de gravité du parcours : une bande de 2,5 kilomètres pleine de rochers. Connu parce que le Ronde van Drenthe le traverse également.

La route plate n’est pas plate

En plus de la forêt d’Echten, la visite vous emmène également à travers les communes de De Wolden, Meppel, Westerveld et la commune de Staphorst. Il y a une rue qui s’appelle le Vlakweg. « Et c’est tout sauf plat, je peux vous le dire », s’amuse Vogd du mauvais état des voyelles sur la route.

Les voyelles semblent parfois lâches, les mauvaises herbes se dressent entre les grands trous de la route, les voyelles sont biaisées et les pointes dépassent dangereusement plusieurs fois. La rue est également convexe : le milieu de la route est nettement plus haut de quelques centimètres que les côtés.

Les routes en briques font place à l’asphalte

Les routes ne sont vraiment pas aussi mauvaises que là-bas. « A certains endroits, les pavés sont si serrés que là, cela aurait pu être une route goudronnée. Ce n’est vraiment pas que de la souffrance », explique Vogd.

Les routes en clinker disparaissent de toute façon de la scène de la rue. Les routes sont de mieux en mieux. « Mais dans cette région, ils sont toujours fiers des routes pavées et il y en a encore pas mal. Surtout à Staphorst. » Exemple bien connu : la route principale passant par Staphorst et Rouveen est une longue route pavée de 9 kilomètres.

« Le parcours est le même que l’année dernière. Ensuite, il n’y avait que 25 participants, donc c’est à nouveau possible. Le parcours est différent de la première édition », explique Vogd, qui dit aussi qu’il a simplement découvert les routes pavées par quelque part au hasard. à gauche ou à droite, sur des routes où vous conduiriez normalement tout droit. « J’écris ensuite ces routes, ou je les vois sur Komoot (un planificateur d’itinéraire, ndlr). » Incidemment, l’itinéraire passe également par quelques chemins de terre, mais 98 % de l’itinéraire est goudronné.

Vélo de gravier ou vélo de course

L’itinéraire peut être parcouru à la fois sur un vélo de course et sur un vélo de gravier. « Sur le vélo de gravier, vous êtes moins gêné par les irrégularités. Ensuite, vous pouvez simplement profiter de la visite. » Vogd a déjà fait les deux. « Cela fonctionne aussi bien avec le vélo de course. J’ai moi-même des pneus de 25 centimètres sur le vélo de course. C’est un travail un peu plus difficile, mais aussi très cool à faire. J’ai des pneus de 45 centimètres sur mon vélo de gravier. C’est un peu exagéré pour cela. L’idéal est d’environ 30 centimètres. »

soleil

Ainsi le Paris-Roubaix du sud-ouest de la Drenthe. « Cette course héroïque est bien sûr absolument magnifique quand il pleut, comme l’année dernière. Mais je souhaite vraiment un beau soleil à nos participants. Klinkers Karren est aussi particulièrement agréable. Avec de la bière et des hamburgers à la fin. »

Et mettre des pneus. Eh bien, vous n’avez pas à le faire si souvent sur ce genre de routes. « Si vous roulez sur des pavés, vous n’avez pas souvent de crevaison. Il est sage de laisser un peu de pression d’air s’écouler des pneus sur un vélo de course. Cela offre également encore plus de confort. » Inconvénient : cela alourdit un peu le vélo. « Mais si vous roulez simplement sur les pavés, vous ne roulez pas à plat si vite. »



ttn-fr-41