Deux ans après ‘Sound of the Morning’, Katy J Pearson revient avec son troisième album après une saison de repos où elle a voyagé seule pour se déconnecter du monde frénétique de la scène et ainsi se vider la tête. Par conséquent, ‘Someday, Now’ présente une énergie renouvelée, où l’auteure-compositrice-interprète embrasse son côté plus doux et pop grâce à la production de Bullion.
L’album s’ouvre sur un chant distordu et électronique avant de laisser place à la luminosité de la guitare et à la douce voix du chanteur anglais. « These Goodbyes » parle d’accepter la fin des relations et les changements à venir, tandis que « Save Me » explore les difficultés qui surviennent lorsque vous êtes dans votre position lorsque votre partenaire traverse un deuil compliqué.
Sur cet album, Pearson expose toute une série de sentiments profonds et personnels avec une clarté surprenante. Sa voix est toujours à l’avant-garde des productions impeccables, faisant résonner intensément ses paroles au-dessus de ses rythmes entraînants.
Et peut-être le changement le plus significatif qu’offre ce projet est son accessibilité mélodique. L’artiste est plus que jamais disposé à créer de superbes refrains, comme dans le rock indie « Grand Final », dont l’accroche est composée de refrains harmonieux et d’un riff adorable. Ou dans le léger psychédélisme indie-pop de « Maybe », où l’artiste élève la voix d’une octave pour prononcer, agrémentée de guitares, un addictif « Peut-être que je n’ai pas besoin de ton amour / pour me montrer que je suis assez bien » (« Peut-être que je n’ai pas besoin de ton amour / pour me montrer que je suis assez bien »). Pearson dit que cette chanson était dans un tiroir depuis des années et que le sentiment était tout le contraire, où elle avait besoin de l’amour de cette personne pour se sentir épanouie. Le changer correspond bien mieux à l’esprit de ‘Someday, Now’, une œuvre qui navigue à travers des passages douloureux mais où la lumière prévaut avant tout.
Même dans la mélancolie de « Siren Song » ou la vulnérabilité exposée dans la ballade « Someday », Pearson donne aux compositions un ton doux, souvent même joyeux. De cette façon, l’album est tout un bonbon : un artefact doux et agréable qui ne perd pas sa saveur jusqu’à ce qu’il se dissolve dans les dernières notes du jangle pop de « Sky », où l’artiste se remplit de confiance et prononce enfin un « Look » inspirant. comment je vais / Je suis un aigle / Je suis le ciel » (« Regardez comment je vais / Je suis un aigle / Je suis le ciel »).
« Someday, Now » est un projet plein d’espoir, dans lequel Pearson semble se sentir plus à l’aise et libre que jamais. Même si ces chansons légères n’ont peut-être pas la substance de ses meilleures compositions (« Beautiful Soul », « Tonight »), elles sonnent toujours urgentes, comme si elles avaient été créées à partir d’un besoin urgent de les diffuser au monde pour réaffirmer sa place en tant que un artiste.