Kate Pierson, ivre, seule et s’amusant à sa soirée disco


Dans la montagne de nouveautés musicales qui sortent chaque semaine, la nouvelle œuvre de Kate Pierson, « Radios & Rainbows », risque d’être enterrée. Publié il y a seulement six jours, le nouvel album de l’ancienne chanteuse de B-52 est un exemple de sa polyvalence dans l’exploration de différents styles musicaux, des ballades pop au raggae, en passant bien sûr par la dance music.

L’hommage disco le plus évident de l’album est un morceau ouvertement intitulé « Take Me Back to the Party ». C’est l’une des meilleures chansons associées à un membre des B-52 qui ait été entendue depuis longtemps.

‘Take Me Back to the Party’ – la chanson du jour d’aujourd’hui – ne cache pas son intention de récupérer le son de la musique disco de la fin des années 70 et du début des années 80. Dans sa proposition, deux mondes se rencontrent, d’une part, celui de. le Blondie de « Rapture » et, d’autre part, celui de leur renaissance ultérieure au cours des années 2000, il faut ici mentionner le terme « indie sleaze » et, surtout, rappeler qu’il existait un groupe appelé The Ting Tings qui aurait pu signer. une chanson comme celle-ci… et je l’ai insérée dans une publicité Apple.

‘Take Me Back to the Party’ a tout pour entrer dans le revival indie actuel des années 2000 : un riff de guitare pur Strokes / New Young Pony Club, un rythme disco glamour et décadent pur Studio 54, un refrain de « ooh oohs » des plus idiots, et la présence charismatique de ce chanteur toujours en pleine forme malgré près d’un demi-siècle.

Il présente également « Take Me Back to the Party », une histoire d’amour alcoolique compréhensible par tous : « ivre et seul, je ne veux pas rentrer à la maison sans toi, je ne peux pas y faire face seul, alors ramène-moi à la fête », chante Katy Pierson. Un pur hédonisme intemporel.



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