Karin Bruers tombe en larmes dans les bras de sa fille après le procès. L’humoriste de Tilburg vient d’apprendre que le juge administratif a besoin d’un mois et demi pour se prononcer sur le restaurant végétalien qu’elle souhaite ouvrir. Encore un retard. Les voisins l’ont de nouveau poursuivie en justice. “Quand ces gens vont-ils s’arrêter ?”, demande désespérément Bruers.
Les voisins des Bruers ne sont pas des moindres : les icônes de la restauration Jan et Monique Meurs. Ils ont grandi avec le supermarché Lekker en Laag et possèdent désormais une brasserie juste en face du chantier de Bruers, dans les forêts et les marais d’Oisterwijk. Selon de Meursen, le permis environnemental accordé par la commune est incorrect.
« Il faut que ce soit prêt maintenant. Nous avons juste terminé.”
Des poursuites sont en cours depuis un an contre l’hôtel et le restaurant végétaliens de Bruers. Elle n’a pas pu construire pendant tout ce temps. Et cela la brise, après que le juge a déclaré qu’il ne statuerait que le 21 février : « Dieu sait ce qu’ils feront ensuite. Il doit être prêt maintenant. Nous sommes simplement épuisés”, dit-elle en larmes.
En septembre, il semblait encore que Bruers pouvait continuer. Ensuite, le juge a statué qu’elle n’enfreignait aucune règle environnementale. Mais les Meurse n’en restent pas là. Leur point sensible est désormais le nombre de places de parking que Bruers prévoit pour son restaurant : 22. Selon eux, c’est trop peu.
Bruers est bloqué, car les émissions d’azote constituent également un problème. La juge a précédemment statué que Bruers n’était pas autorisé à émettre de l’azote, c’est pourquoi elle a décidé que seules les voitures électriques étaient autorisées à y stationner.
« Quand est-ce que ces gens s’arrêteront ?
Mais comment vérifier cela, s’est demandé le juge lors de l’audience de mercredi après-midi. La municipalité dit que cela ne peut pas être contrôlé. Mais selon Bruers, c’est simple : “Je travaille uniquement sur réservation, les voitures-essence ne viennent pas sur mon site.”
Tous les tracas juridiques poussent Bruers au désespoir : « Peu importe comment je l’arrange, avec des places de parking et uniquement sur réservation : s’il ne me met pas à l’azote, il me baisera avec des combustibles fossiles. Quand est-ce que ces gens vont arrêter ? » dit-elle à propos de ses voisins.
Jan et Monique Meurs n’ont pas souhaité répondre mercredi. Ils ont déclaré lors de l’audience qu’ils n’avaient rien contre les projets de Bruers concernant un restaurant. Plus tôt, Monique Meurs avait déclaré à Omroep Brabant : “Nous aimons quand quelqu’un vient à côté de nous, mais elle doit aussi respecter les règles.”
«Ils me mettent dix poignards dans le dos et me demandent ensuite si je veux du café.»
Les parties pourraient-elles peut-être prendre une tasse de café ensemble ? se demanda le juge. Les Meurs sont prêts à le faire, ont-ils montré lors de l’audience. Bruers : « Mais si vous recevez dix poignards dans le dos, ils vous demanderont alors : ‘Voulez-vous du café ?’ Oui, mais retirez ensuite la moitié des poignards. Non, ils ne le font pas, ils en ajoutent un autre. Ils font juste une offensive de charme. Ils veillent sciemment à ce que cela n’aille pas de l’avant. C’est leur objectif.
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