Débloquez gratuitement la newsletter du compte à rebours des élections américaines

Kamala Harris dévoilera vendredi des parties de son programme économique, notamment de nouveaux allégements fiscaux pour les familles et les acheteurs de maisons et une lutte contre les prix abusifs, alors qu’elle tente de persuader les électeurs qu’elle peut s’attaquer à la crise du coût de la vie qui a tourmenté l’administration Biden.

La candidate démocrate à la présidentielle exposera ses plans dans un discours en Caroline du Nord, un État clé où son rival républicain Donald Trump a prononcé son propre discours sur la politique économique plus tôt cette semaine.

A un peu plus de 80 jours de l’élection présidentielle de novembre, Trump et Harris se disputent les suffrages. Le candidat républicain a dénoncé l’inflation tout en promettant de faire baisser les prix du carburant et de l’immobilier et en présentant son propre programme économique protectionniste.

Les propositions les plus importantes de Harris comprennent un crédit d’impôt de 6 000 $ pour les familles avec des nouveau-nés, une extension du crédit existant pour les familles avec des enfants plus âgés à 3 600 $ par an et jusqu’à 25 000 $ d’aide à l’acompte pour les acheteurs d’une première maison.

Harris, qui a remplacé le président Joe Biden comme candidate démocrate le mois dernier, a devancé Trump dans certains sondages, mais elle est sous pression pour présenter son propre plan économique détaillé. Biden a eu du mal à convaincre les Américains qu’il avait un plan pour enrayer l’inflation, qui a atteint un sommet de plusieurs décennies en 2022, mais a diminué depuis lors.

Le plan de Harris visant à rendre le logement plus abordable comprendra également l’objectif de construire 3 millions de nouveaux logements en quatre ans.

Le vice-président tentera également d’interdire ce que l’on appelle les prix abusifs sur les denrées alimentaires et les produits d’épicerie, destinés à empêcher les entreprises d’augmenter « injustement » leurs profits, et proposera de donner à la Commission fédérale du commerce et aux procureurs généraux des États le pouvoir de pénaliser les entreprises qui ne s’y conforment pas.

Harris et Trump se sont disputés ces derniers jours pour savoir qui serait le mieux placé pour diriger l’économie américaine. Trump, un ancien dirigeant de l’immobilier, a tenu jeudi une conférence de presse dans son country club du New Jersey, flanqué de produits d’épicerie, et a accusé Harris d’être un « libéral radical californien qui a brisé l’économie, brisé la frontière et brisé le monde, franchement ».

Trump a longtemps bénéficié d’un avantage aux yeux des électeurs en matière de questions économiques. Mais le dernier sondage FT-Michigan Ross a révélé que les électeurs étaient légèrement plus susceptibles de dire qu’ils faisaient confiance à Harris plutôt qu’à Trump pour gérer l’économie, avec 42 % faisant confiance à Harris et 41 % soutenant Trump.



ttn-fr-56