Kae Tempest réalise son premier top 10 grâce à des merveilles comme « Priority Boredom »


Kae Tempest a réalisé son premier top 10 au Royaume-Uni avec l’excellent ‘The Line Is A Curve’, notre « Record of the Week ». Exactement l’album a atteint la position 8 avec 4 520 unités expédiées au cours des 7 premiers jours. De plus, Kae Tempest est dans le top 4 des charts vinyles, dans lesquels Wet Leg a balayé au passage. ‘Wet Leg’ s’est déjà vendu à plus de 12 000 exemplaires.

Lorsque Kae était connue sous le nom de Kate Tempest, son premier album « Everybody Down » a atteint le numéro 94 au Royaume-Uni. ‘Let Them Eat Chaos’ était numéro 28 et ‘The Book of Traps and Lessons’ était numéro 30. Cette nouvelle version est une amélioration car leurs albums s’améliorent et leur musique est plus accessible.

Ce ‘The Line is a Curve’ comprend des singles aux côtés de Kevin Abstract (‘More Pressure’), Lianne La Havas (‘Aucun prix‘) et Grian Chatten (‘J’ai vu la lumière‘), mais contient aussi des enregistrements aussi impressionnants que ‘Priority Boredom’. C’est la meilleure façon d’ouvrir un album qui peut venir à l’esprit, et c’est pourquoi il est spontanément l’un des favoris de ses fans. C’est la « chanson du jour ».

‘Priority Boredom’ est la principale raison pour laquelle nous avons comparé cette œuvre à celle de Depeche Mode, puisque ses synthétiseurs nous transportent directement à l’époque de ‘Black Celebration’ (1986) et de ‘Music for the Masses’ (1987). Ils sont l’œuvre du producteur Dan Carey, tandis que le choriste – comme nous le voyons crédité sur Tidal – n’est autre que Grian Chatten de Fontaines DC, sur le point de prendre davantage la vedette sur le morceau suivant immédiatement dans ‘The Line Is A Courbe’.

Mais c’est bien sûr Kae Tempest qui retient toute l’attention dans l’un de ses classiques lyriques questionnant le monde moderne. Tout au long de 8 strophes, il nous fait réfléchir sur le capitalisme (la pression pour « tenir le rythme »), les réseaux sociaux (« n’importe quoi pour un nom célèbre »), l’esclavage de l’approbation du reste (« qu’ils te connaissent et t’aiment toi, être connu et aimé / C’est tellement dégoûtant, j’en ai assez ») et l’apocalypse orwellienne (« n’importe quel jour ils vont te pendre, t’arroser / renifler toutes tes affaires »).

Tempest l’amène à un autre niveau lorsqu’il parle de « construire votre vie autour d’un secret ». Et de «construire un monde sur une vérité partielle». Sa reconnaissance comme « non binarix » ou encore l’invasion de l’Ukraine par la Russie sont parmi les nombreuses interprétations laissées par une chanson qui s’achève sur une ultime réflexion sur l’individualisme : « Tout ce que je veux être, c’est le nœud qui va à contre-courant / Comme n’importe quel autre ». moi « à la recherche de la même chose ».



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