Juve, Zaniolo est de retour: maintenant c’est un accord avec Galatasaray

La Dame commence à bouger pour changer le visage de l’équipe. Les Turcs aiment McKennie : est-il la clé de Nicolò ?

Marco Guidi-Giovanni Albanese

Une confirmation et plus qu’une idée. Le marché de la Juventus a connu une journée intense sur plusieurs fronts. Commençant par ce qui a été défini juste avant l’heure du dîner, à savoir le séjour d’Arek Milik en noir et blanc, pour finir par les premières approches concrètes de Nicolò Zaniolo, dans un entrelacement avec Galatasaray impliquant Weston McKennie. Pas Moise Kean, sondé par le club champion de Turquie comme l’héritier de Mauro Icardi, destiné pour l’instant à revenir au PSG après un an de prêt sur le Bosphore. La Juve a pourtant pour l’instant répondu pique sur l’attaquant italien : il n’est pas sur la liste des transférables, pas même en tant que possible homologue de l’ex-Roms, contrairement au milieu de terrain américain.

Milik, comme mentionné, continuera à jouer pour la Juventus. Mais il ne le fera plus en tant que joueur prêté, mais plutôt en tant que joueur appartenant au club de la Juventus. Hier la fumée blanche avec Marseille : accord trouvé pour le transfert définitif de l’avant-centre polonais pour 6 millions d’euros plus un bonus. Des chiffres proches de ceux qui étaient envisagés pour le rachat (7 millions de part fixe), alors non exercés par la Juve. Après quelques semaines de va-et-vient, les deux sociétés ont cependant trouvé le juste équilibre. La Dame a renoncé à l’idée d’un nouveau prêt, satisfaisant ainsi les Français, mais obtenant une petite remise sur le montant de la transaction. L’annonce officielle est attendue dans les prochains jours, voire quelques heures. Pendant ce temps, Milik a célébré selon ses propres termes, ouvrant le score de sa Pologne contre la Moldavie, lors du match de qualification pour le prochain Championnat d’Europe, mais a perdu dans un retour sensationnel de 2-0 à 2-3. Pour Arek également la passe décisive de Lewandowski pour le doublé, confirmant ses qualités non seulement en tant qu’attaquant, mais en tant qu’attaquant polyvalent. Une particularité qui le rendit particulièrement apprécié par Max Allegri, son premier parrain en noir et blanc.

Si la négociation pour Milik est close, celle avec Galatasaray n’en est qu’à ses débuts. Les deux sociétés discutent depuis des jours de McKennie, un milieu de terrain américain revenu de prêt à Leeds, mais que la Juve aimerait placer, peut-être carrément. Et le nom de Zaniolo est également entré dans le dialogue. Hier, le président du club turc, Dursun Özbek, était à Milan et a eu d’autres contacts avec les bianconeri. D’un côté, il y a une volonté d’acheter purement et simplement McKennie, de l’autre la volonté de parler d’un retour de Zaniolo en Italie, comme l’a également expliqué l’agent du joueur, Claudio Vigorelli, mais ce n’est que plus tard que Galatasaray sera occupé en fait, en éliminatoires de la Ligue des champions, deux tours, et au moins au premier (9 et 15 août), il aimerait pouvoir compter sur l’ancien de la Roma, arrivé à Istanbul il y a quelques mois seulement. Certes, la négociation pour McKennie est un moyen préférentiel de mettre en place la future opération Zaniolo, surtout si la Juve devait vendre Federico Chiesa cet été.

En attendant, Nicolò profite de ses premiers jours de vacances aux Baléares, après ses récents efforts en équipe nationale. Et, intercepté par TvPlay, il a évoqué son avenir : « Un retour en Italie ? Je vais bien en Turquie, mais voyons ce qui se passe sur le marché ». Phrase diplomatique et sincère. Car il est vrai que Zaniolo, après les dernières semaines problématiques à Rome, s’est relancé à Galatasaray, remportant le championnat et se taillant les premiers rôles (5 buts, dont deux buts dans le derby face à Fenerbahçe). Mais la nostalgie de l’Italie se fait sentir. Surtout si c’est un gros comme la Juve qui frappe à la porte, une équipe qui par le passé a déjà exploré plus d’une fois la possibilité de le faire venir à Turin.

Conditions

Si pour McKennie the Lady et Galatasaray commencent à parler chiffres (à Leeds le droit d’achat était de 34,5 millions, mais les Turcs ne montent pas si haut), pour Zaniolo le discours est encore prématuré. Le bleu dispose d’une clause de libération de 35 millions d’euros, mais le sentiment est qu’en août, il pourrait en falloir beaucoup moins pour le ramener en Serie A. Une offre ces derniers jours est également parvenue à Galatasaray depuis la Fiorentina, mais elle a été jugée insuffisante par le club turc. Avec la Juve, le discours serait complètement différent, surtout si entre-temps l’accord McKennie était déjà passé pour adoucir les relations. Côté joueur, Zaniolo gagne actuellement 3,5 millions par saison et le club de la Juventus ne demanderait pas la lune : ainsi son achat n’affecterait pas trop le montant des salaires, à l’heure où la Juve doit jouer la force pour couper. Et puis Nicolò est encore relativement jeune (né en 1999) et italien : parfait témoin du nouveau parcours de la Juventus.



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