Juve, trois trous à combler : agressivité, insertions et lecture de match

Le match contre Lecce, malgré la victoire, a offert aux Bianconeri quelques idées sur les marges de croissance : l’équipe peut mûrir en travaillant sur trois aspects

Livia Taglioli

Contre Lecce, la Juve a remporté sa quatrième victoire en six matches, rachetant la lourde défaite contre Sassuolo trois jours plus tôt, décourageante par le résultat mais aussi par la performance et les erreurs individuelles. Mais tout ce qui brille n’est pas d’or et parmi les mérites incontestés de la victoire de la Juve contre Lecce, il reste quelques notes éparpillées ici et là, que l’enivrante satisfaction d’une deuxième place provisoire n’efface pas mais constitue plutôt le banc d’essai sur lequel le L’équipe d’Allegri devra concourir à partir de l’Atalanta, en visant de nouvelles améliorations.

MARGES DE CROISSANCE

Alors, quelles sont les marges de croissance les plus urgentes pour la Juve ? D’après ce que nous avons vu sur le terrain contre Lecce, qui représente également un « pas en avant » comme le dit Allegri, parmi les aspects à travailler figurent l’agressivité, les insertions des milieux de terrain et la lecture des phases du match. . La Juve n’était certainement pas seule sur le terrain, mais de temps en temps, la tendance à reculer plutôt qu’à pousser, à attendre l’adversaire plutôt que de le pousser en avant, refait surface. Cette fois, l’équipe n’était pas en danger, mais une telle attitude n’est certainement pas le symptôme d’une mentalité de gagnant. Le même qui, également dans les plans d’Allegri, devrait pousser les milieux de terrain à s’insérer vers l’avant, sur les mottes dégagées par Chiesa lors de sa décentralisation et au-delà. Et au contraire, grâce aux lignes étroites du Salento, la Juve n’a pas pu profiter des raids d’autres fois garantis par exemple par Rabiot. Le dernier défaut concerne la capacité de l’équipe à lire les différentes phases du match et à adapter son attitude en conséquence. Un aspect sur lequel Allegri insiste beaucoup, mais que l’équipe peine à assimiler, comme le confirme la gestion « offensive » d’un corner en fin de match.

INEXPÉRIENCE

Allegri l’a réitéré : Naples, Milan et l’Inter ont quelque chose de plus et partent donc d’un cran plus haut pour remporter la victoire finale. Le premier avantage identifié par Allegri réside dans l’expérience des équipes des autres, à la Juventus un manque partiellement compensé par la jeunesse et la fraîcheur, qualités cependant pas suffisantes pour compenser le désavantage du trio qui selon lui est favori pour le scudetto. . « Si je ne parle pas du scudetto, ce n’est pas parce que je me cache », a expliqué l’entraîneur après la victoire contre Lecce. Et il a raison de souligner que la Juve souffre parfois d’immaturité. Mais il est également vrai que le manque peut être comblé, et c’est l’un des domaines difficiles sur lesquels la Juve joue beaucoup en termes d’objectifs saisonniers.





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