Juve, toujours nul : horreur de la défense, Parme en profite. Et Naples est désormais à +7…


Deux points lors des trois derniers matches entre le championnat et la Ligue des champions pour l’équipe de Thiago Motta, désormais quatrième, mais qui pourrait être sixième en fin de journée.

par notre correspondant Matteo Nava

30 octobre 2024 (modifié à 23h14) – TURIN

Non, il n’y a toujours aucun moyen de gagner de manière cohérente devant son public. Juventus contre Parme fait des erreurs défensivement et récupère à deux reprises, sans toutefois parvenir à trouver la clé pour dépasser le 2-2 final, qui était en jeu jusqu’au temps additionnel. Enrico Delprato à la 3ème minute et Simon Sohm à la 38ème minute ont été les auteurs des deux buts des Emiliens, Weston McKennie (31′) et Timothy Weah (49′) inscrivant les buts de la Juventus. La série record de nuls en 2024 – 16 au total – ne se calme pas et Naples est désormais à sept points, ce qui commence à devenir beaucoup.

la nostalgie de Bremer

Pour le deuxième match consécutif, Motta opte pour Kenan Yildiz sur le banc comme arme en seconde période en espérant un impact dévastateur comme contre l’Inter, mais par rapport au derby italien, l’entraîneur de la Juventus exclut Pierre Kalulu et Nicolò Fagioli : Federico Gatti aux côtés Danilo et Khephren Thuram au milieu de terrain sont respectivement remplaçants, avec un Teun Koopmeiners retrouvé parmi les réservistes. L’ancien Fabio Pecchia – le deuxième entraîneur de l’histoire de Next Gen en 2019-2020 – en change trois par rapport au match nul 1-1 de dimanche contre Empoli, un pour chaque département. Le match entre les deux équipes les plus jeunes de Serie A sort de l’impasse après seulement trois minutes, car Gatti et Weah ne semblent pas s’inquiéter des défenseurs centraux de Parme lors des développements sur corner : Botond Balogh dirige le ballon et Delprato le dirige vers le but. net sous l’intersection. Sans Gleison Bremer, la meilleure défense d’Europe n’est plus qu’un triste souvenir. La Juventus a ensuite tenté de s’appuyer sur l’homme le plus en forme, Francisco Conceiçao, et ses attaques sur la droite, mais la première occasion est venue du flanc de Weah, Zion Suzuki bloquant la tentative de McKennie sur un centre venant de la gauche avant que Dusan Vlahovic ne rate le tir de quelques mètres, au-dessus de la barre transversale.

comment la défense danse

Cependant, il n’y a aucune force défensive derrière cela – Ange Bonny manque le double ballon suite à la magie contrôlée d’Antoine Hainaut – et les supporters de l’Allianz Stadium continuent de trembler tout au long de la première mi-temps, tandis que l’imprécision règne dans la préparation – par Andrea Cambiaso d’abord. et surtout – qui risque constamment de déclencher la vitesse des hommes de Pecchia. Cependant, avec environ une demi-heure de retard, la Juventus semble se réveiller et égaliser dans les mêmes conditions que le but adverse : de la tête, suite à des développements de corner. Le flair offensif habituel de McKennie est récompensé : Weah donne une passe décisive avec un centre venant de la droite et l’Américain marque, sans marquer dans la surface. Le problème pour Motta, cependant, c’est que Dennis Man est sacrément plus rapide que Danilo à la 38e minute : il le récupère et le brûle avec un sprint au milieu de terrain, l’écarte largement puis sert Sohm au centre, assez puissant avec le premier. intention de tir pour transpercer à nouveau Michele Di Gregorio, qui touche le ballon sans le rejeter.

la dure loi de l’égalité

En seconde période, Hernani a immédiatement remplacé Mandela Keita et Vlahovic a compensé avec un avertissement évitable pour une passe incorrecte, puis à la 49e minute, la Juventus a rappelé que les combinaisons entre ses ailiers fonctionnaient. Thuram casse les lignes adverses dans la progression et comme chez Giuseppe Meazza c’est Conceiçao qui perce sur la droite, servant à nouveau Weah, ponctuel pour la frappe à quelques encablures du but. La 58ème minute est celle que choisit Motta pour les premiers remplacements, avec Nicolò Savona pour Juan Cabal (Cambiaso détourné vers la gauche) et Yildiz pour Weah : bref, c’est une invitation de l’entraîneur à forcer le match face à l’hypothétique essoufflement des Émiliens. Un centre très venimeux de Yildiz – avec une double insertion dans la surface – demande une extrême attention de la part de Suzuki, puis le rugissement du Stade accueille le retour de Koopmeiners sur le terrain pendant les 20 dernières minutes. C’était une fin de match ouverte et animée, la Juventus risquant le retard et en même temps étant proche d’inscrire deux fois le but à trois points dans le temps additionnel : le Hainaut a bloqué Manuel Locatelli et Delprato s’est sacrifié sur Yildiz à la dernière seconde.





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