Après les erreurs du Serbe, l’équipe locale a pris l’avantage avec Kvara, les Bianconeri ont trouvé l’égalisation avec Chiesa, en finale Raspadori a récupéré le rebond de Szczesny sur le penalty d’Osimhen et a marqué le but gagnant
Naples ne s’arrête pas et rouvre la crise de la Juventus. Les champions d’Italie ont battu l’équipe d’Allegri 2-1 avec un but de Kvaratskhelia en première mi-temps et un de Raspadori en seconde période (Giacomo n’a pas tardé à renvoyer le penalty manqué d’Osimhen dans les filets), peu après l’égalisation momentanée de Chiesa. La malédiction des Bianconeri se prolonge à Naples, où ils n’ont plus gagné depuis 5 ans. Calzona célèbre de la meilleure des manières sa première victoire en Serie A à Maradona et continue son ascension : il compte désormais 8 points de la quatrième place de Bologne. La Juventus, en revanche, ressent la pression de Milan de plus en plus forte, avec un seul point de retard. Allegri rentre chez lui sans points, mais avec de nombreuses opportunités créées et un penalty accordé aux Azzurri en raison de la naïveté du jeune Nonge.
BUT DE KVARA
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Calzona commence par le trident Politano-Osimhen-Kvaratskhelia. Allegri, sans les blessés Rabiot et McKennie, préfère Iling Jr à Kostic sur la gauche et s’appuie sur le duo Vlahovic-Chiesa devant. Les grands protagonistes de la première mi-temps sont l’ailier géorgien et l’attaquant serbe. Kvara passe une excellente soirée et court sur le flanc gauche comme un cyclomoteur, à tel point que Vlahovic (qui a été prévenu par un avertissement et manquera l’Atalanta pour cause de disqualification) puis Cambiaso sont avertis. DV9, en revanche, est plus malheureux et imprécis que d’habitude. Au final, Naples domine le jeu, dépoussiérant certains des intrigues de la saison magique du championnat, mais les opportunités les plus dangereuses appartiennent à la Juventus. Et ils voient Vlahovic comme le protagoniste qui, dans l’ordre, manque d’abord le cadre avec sa tête (excellente passe décisive de Chiesa), puis avec un toucher doux il dépasse Meret à la sortie mais pas le poteau et une minute après le désavantage, il tire haut d’une bonne position. Dusan pardonne, mais pas Kvaratskhelia. Et à la fin de la première mi-temps (42′), les champions d’Italie prenaient l’avantage avec le Géorgien qui, pratiquement sans opposition (Cambiaso se séparait), récupérait un centre de la droite dévié par Bremer et trouvait la bonne coordination pour battre Szczesny.
RÂPE D’ÉGLISE
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La Juventus n’a pas ressenti le pincement et a commencé la seconde période avec courage, à tel point qu’après quelques minutes, elle n’a pas profité de l’occasion de Cambiaso pour remettre immédiatement le match à égalité (finition élevée). Allegri joue la carte de Weah, en remplacement de Cambiaso. Mais le sablier tourne et plus le temps passe, plus Naples anesthésie les Bianconeri avec une possession prolongée du ballon qui ne produit aucune ouverture en attaque pour Osimhen et Kvaratskhelia, mais finit par laisser courir Vlahovic et ses coéquipiers en vain. Au point qu’Allegri, pour tenter de renverser la situation, insère Yildiz et lance le trident avec le Turc à gauche, Vlahovic au milieu et Chiesa à droite. Le courage de Max est récompensé et peu après (36′) la Juventus trouve l’égalisation avec Chiesa, qui fige Maradona d’un tir diagonal, égalise l’avance de Kvara et met fin à une longue période personnelle (le joueur bleu n’avait plus marqué depuis la mi-temps). -Janvier avec Sassuolo). Il n’y avait pas le temps de célébrer et d’organiser l’attaque finale avant que le jeune joueur de la Juventus Nonge, protagoniste positif du match nul 1-1, commette une faute naïve sur Osimhen dans la surface. Le Nigérian a été neutralisé par Szczesny sur penalty, mais Raspadori a été le plus rapide de tous et a porté le score à 2-1 au rebond. Jeu terminé? Pas du tout. Dans le temps additionnel, Rugani, l’homme qui a marqué à la dernière minute contre Frosinone, tire cette fois haut depuis une bonne position.
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