Juve, les réactions sur les réseaux sociaux après la démission d’Agnelli : les supporters divisés, mais…

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. Les supporters de la Juventus sont « divisés », entre ceux qui pensent que cette décision est la bonne et ceux qui regrettent le passé

Il y a ceux qui ont canalisé le sentiment de perplexité envers le passé et ont voulu exprimer de sincères remerciements à une gestion caractérisée par le record de championnats. Quelqu’un d’autre a plutôt préféré se tourner vers l’avenir, dans l’espoir que cette révolution amènera la nouvelle direction à impliquer un drapeau bien-aimé comme Alessandro Del Piero. Utilisant une photo de l’ancien capitaine, un internaute l’invoque ainsi : « La Juventus à ceux qui l’aiment vraiment. Venez nous sauver ».

entre passé et présent

De manière générale, il y a une volonté de regarder vers l’avenir au vu des dernières années décevantes : « Le conseil d’administration de la Juventus a fait un choix courageux, d’autant plus qu’approche le centenaire de la présidence Agnelli. Un immense merci au Président pour ces années merveilleuses. Jamais une phrase n’a été plus juste : ‘Changer avant d’avoir à le faire' ». Dans le même ordre d’idées : « Après cette démission, je pense que des temps difficiles nous attendent à la Juventus. Merci pour tout, président. Je ne vous ai pas aimé ces derniers temps mais je n’oublie pas tous les trophées que vous nous avez offerts. » Et encore : « J’étais, et je suis, l’un des supporters qu’Agnelli avait déjà été en fin de course pendant au moins trois ans. Je le remercie donc pour tout ce qu’il a fait, mais c’est vrai. le meilleur, ce qui me fait très mal réfléchir. Voyons voir ». Après tout, comme les joueurs, les présidents passent aussi tandis que le club reste : « C’est la fin d’une époque irremplaçable. Mais la Juventus est plus importante que les joueurs, les managers et tout autre professionnel qui en a fait partie ». merci pour les merveilleuses années et l’innovation culturelle dans le monde du football. »

L’ironie

Un événement de cette ampleur devient un prétexte facile à l’ironie. « Ça vient bien et ça finit mal » écrit quelqu’un, jouant avec le patronyme du PDG sortant. Le parallèle avec la politique est facilement prévisible, sur les réseaux sociaux les juxtapositions se font surtout avec le centre-gauche. Ainsi on passe de « Enrico Letta vers la présidence de la Juventus » à « Agnelli démissionne de la présidence de la Juventus et fonde Juve Viva ». Précisément Agnelli était l’un des principaux partisans de la Superlega, dont la faisabilité pourrait être encore réduite : « Aujourd’hui, les chances qu’elle se fasse officiellement et irrémédiablement tombent à zéro, puisque le premier promoteur a quitté la scène ». Enfin, il y a aussi ceux qui se mettent à la place des supporters rivaux : « En tant que supporter de l’Inter, j’ai envie de dire une chose : ce sera ce que ce sera avec ses forces et ses faiblesses mais je vois très bien Lapo Elkann en tant que président de Juventus ».



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