Les noirs et blancs reviennent de Pomigliano et remercient le poteau en finale, tandis que les leaders ont besoin d’un penalty pour venir à bout de Parme au classement. Seul égal pour les Nerazzurri
Lors des trois précédents matches contre la Juventus en Serie A, Pomigliano avait toujours perdu sans jamais marquer de but. Un vrai tabou, aujourd’hui dissipé vers 12h30 : Salvai coince le ballon au pied et se le fait voler par Ferrario, très doué pour battre Aprile d’un lob “Tottien” de l’entrée de la surface. Mérite d’une technique affinée en futsal Pas mal d’avoir marqué le premier but de sa carrière en Serie A, à 29 ans et face à l’équipe qui a remporté les cinq derniers titres de champion. Cela ressemblait à un autre après-midi adulte pour les cloches, qui avaient remporté quatre des sept derniers matchs disputés, autant que ceux obtenus au cours des 21 jours précédents. Un chemin dégagé, qui explique la sixième place du classement immédiatement derrière les grands. Au final, cependant, la Juventus a réagi. Il ne sera pas imbattable comme les années précédentes (il a déjà fait match nul quatre matchs alors que, au cours des cinq saisons précédentes, cela ne lui était arrivé que six fois) et dans les 13 premiers jours, il n’était jamais arrivé de récolter “seulement” 28 points. Mais ce sont précisément les femmes noires et blanches qui ont donné au président Ferrero le premier succès de sa gestion.
Revenir
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Cantore a égalisé l’avantage initial de Pomigliano qui, à peine 3′ plus tard, a profité d’une erreur du gardien Cetinja et de deux pas a répété le quatrième but de son championnat au but (l’attaquant, qui avait déjà laissé le signe, il n’avait pas marqué depuis mi-octobre). La promotion 1999, revenue à Turin l’été dernier, peine à trouver de la place jusqu’à présent (seulement 6 matchs en tant que titulaire) après les excellentes saisons avec Florenzia et Sassuolo. Qui sait, ce n’est peut-être pas un nouveau départ. Beerensteyn, en revanche, ne fait que se confirmer : à la 59e minute, Grosso réussit un superbe ballon pour l’insertion du milieu de terrain, qui inscrit ainsi le dixième but de la saison. Exactement ce à quoi les dirigeants s’attendaient lorsqu’ils ont décidé de parier sur elle l’été dernier, faisant d’elle la première joueuse néerlandaise de l’histoire du club. Il a été le premier acheteur de la session du marché des transferts, motivé par un cursus que peu ont : 5 ans avec le Bayern Munich, plus de 100 apparitions, une Bundesliga au tableau d’affichage, ainsi que des succès à domicile. Peur en finale, quand en pleine convalescence Pomigliano heurte le poteau avec Corelli. Mais les noirs et blancs ont le sourire, encore deuxièmes en solitaire devant la Fiorentina.
Souffrance
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Il y a 30 points de différence entre Rome et Parme. Le premier affronte le dernier : tout semblait évident, aussi parce que le match aller s’est terminé 5-0 (la plus grosse défaite de l’équipe de Domenico Panico reste à ce jour), et au contraire les Giallorossi n’ont réussi qu’à 15′ de la fin. Un 3-2 subi pour ceux qui avaient remporté 8 des 9 derniers matchs à l’extérieur, mais au final Parme reste l’équipe qui a récolté le plus de points à domicile – en pourcentage – de toutes (67%). La Roma, deuxième meilleure défense d’Europe derrière Barcelone, revient donc pour encaisser plus d’un but, comme cela n’était arrivé que contre la Juve. Après 5′, c’est l’habituel Martinovic qui débloque le match, le joueur de Parme qui a marqué le plus (5 buts), qui a tiré le plus et créé le plus d’occasions. C’est le quatrième but qu’il marque contre les Giallorossi, un cauchemar. Puis les leaders reviennent dans la 10′ avec une frappe de Haavi et une talonnade de Giacinti, mais juste avant la pause Bardin se débarrasse de Cinotti et fait 2-2. Qui le résout ? Andressa, toujours elle, qui frappe un penalty (Cappelletti, le gardien avec le plus d’arrêts du tournoi, touche du pied gauche mais est incapable de dévier). La Roma, à quatre journées de la fin de la saison régulière, reste ainsi +5 sur la Juventus.
Seulement égal
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Si la Fiorentina (1-0 contre Sassuolo) et Milan (3-0 contre la Sampdoria) s’imposent, le seul des six premiers à ralentir est l’Inter, stoppée à domicile par Côme. Les Nerazzurri, qui n’ont remporté que deux de leurs huit derniers matchs, sont bloqués à 26 points, soit trois de moins que l’an dernier. À la 20e minute, les visiteurs ont pris les devants, commençant la contre-attaque avec Kubassova et terminant dans le filet avec Pavan, qui a marqué son deuxième but en championnat alors qu’il n’avait que 18 ans. A peine 3′ s’écoulent et l’Inter égalise à nouveau grâce à Polli, qui profite d’un ballon parfait de Chawinga et inscrit son neuvième but du tournoi. Mais Côme, invaincu en quatre matches consécutifs à l’extérieur, a tenu bon jusqu’au bout. La meilleure façon possible de réagir à la mauvaise défaite face à Pomigliano.
22 janvier 2023 (changement 22 janvier 2023 | 17h00)
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