L’attaquant neroverde sera l’une des pièces les plus prisées du prochain marché des transferts : “L’intérêt de la Juve et d’autres grands noms est un plaisir. J’aimerais aller vers un grand : si je réussis, ce sera tout pour Sassuolo.”
21 avril
– Sassuolo (MO)
L’entraînement est sur le point de commencer, il est temps de dire au revoir et la dernière réplique : “Lundi soir, tu prendras le maillot de Dybala ?”. Giacomo Raspadori éclate de rire : “Je l’ai déjà, ainsi que ceux de Ronaldo et Chiellini. Cette fois, c’est à Leo (Bonucci, ndlr)”. Le secret est dans la tête : demandez Giacomo qui le connaît bien et ils vous répondront tous de la même manière. La tête. Et fondamentalement cette interview le prouve. Il aurait été facile de l’éviter, juste à côté de Sassuolo-Juve ; attendre la fin de la saison; se cachant derrière l’une des excuses classiques du dribble-journaliste. Et au lieu de cela, le voici, prêt pour une conversation dans laquelle Giacomo – un enfant devenu garçon à Sassuolo et qui se sent maintenant comme un homme – émerge avec ses valeurs et son caractère encore plus que Raspadori – l’attaquant qui Juve et tous des clubs comme les grands de notre football. Pour Giacomo, il n’y a pas de questions gênantes : il répond calmement, en regardant dans les yeux. La tête, oui.