Justice, une journée de grève des magistrats contre la réforme Cartabia

Avec 1 081 voix pour, 169 contre et 13 abstentions, l’Assemblée nationale de l’ANM a approuvé une journée de grève des magistrats italiens contre la réforme Cartabia de la justice, approuvée à la Chambre et actuellement examinée par le Sénat. La possibilité d’autres formes de protestation est également prévue s’il n’y a pas d’ouverture.

Anm : on est obligé de faire grève pour se faire entendre

Dans l’un des passages centraux de la motion unitaire et collective votée par l’assemblée nationale de l’Association nationale des magistrats qui prévoit une journée d’abstention de travail et toute autre forme de protestation si « les questions critiques ne seront pas éliminées » on lit : « Nous ne faisons pas grève pour protester, mais pour être entendus, nous ne faisons pas grève contre les réformes, mais pour faire comprendre, de notre point de vue, de quelles réformes le pays a vraiment besoin. Pour cette idée de pays nous nous retrouvons obligés de faire grève, pour cette idée de la magistrature, qui n’est pas seulement la nôtre, mais qui est celle contenue dans notre splendide Constitution ».

Santalucia: la réforme doit être corrigée, il est encore temps

La grève des magistrats « sera une manière de communiquer les raisons de la dissidence, pas une manière de protester contre une loi en cours », a déclaré le président de l’ANM, Giuseppe Santalucia. « Nous ne pouvons pas penser que la discussion est terminée – poursuit Santalucia – nous voulons la réforme, il s’agit simplement de corriger certaines structures. Nous allons y travailler et nous demandons au Sénat de réfléchir à certains aspects. Nous espérons qu’il est encore temps et nous travaillons dur pour cela ».



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