Si l’éducateur Rino Driessen ne se présente pas au tribunal mercredi, il pourrait rester à Bavel avec sa garderie Ariba pendant encore six mois. Sinon, il doit partir immédiatement. C’est le prochain chapitre d’une lutte qui dure depuis des années.

Écrit par

Ronald Strater

Rino Driessen a dû se plaindre pendant des années, presque en suppliant. Mais vendredi, c’est arrivé soudainement. Il a été autorisé à dire à l’échevin pourquoi son accueil de jour pour jeunes ayant une déficience intellectuelle légère devait rester à Bavel. L’échevin Tim de la Cour l’a écouté et a fait une proposition. Si Rino abandonne le procès mercredi, il ne doit pas partir immédiatement mais six mois plus tard à la Woestenbergseweg.

« Ce conseiller est un gars formidable avec son cœur à la bonne place, mais je ne vais pas le faire. »

Rino loue l’emplacement à la municipalité de Breda. Selon l’éducateur, on lui a promis une fois qu’il pourrait rester jusqu’à ce qu’il y ait un plan de développement définitif pour la région. Mais le conseil veut qu’il parte le plus tôt possible; la propriété serait dangereuse et le coût d’entretien trop élevé.

La municipalité a résilié le bail le 1er mai 2021, mais en octobre de la même année, Breda a fait marche arrière auprès du tribunal de district. Driessen a été autorisé à rester encore un an car ses intérêts et ceux de ses clients l’emportaient sur ceux de la commune de Breda.

Cette année est maintenant terminée. Et Driessen peut donc rester six mois supplémentaires s’il abandonne le procès : « Tim van het Hof est le quatrième échevin de Breda qui doit essayer de m’éloigner. Pas du conseil municipal, mais du conseil municipal. Tim est aussi juste un rouage dans l’ensemble, parce qu’il pense que mon travail est merveilleux et qu’il est respecté. Je pense que cet échevin est un type formidable avec son cœur à la bonne place, mais je ne vais pas le faire.

« La municipalité a inventé toutes sortes de choses pour me faire sortir depuis un moment. »

Driessen dit qu’il ne sera pas acheté, ce qui signifie que l’affaire sera en appel à Den Bosch mercredi. Il pense qu’il a de bonnes chances de garder ouverte plus longtemps la garderie qu’il a créée. Ce faisant, il invoque encore un accord oral du passé. Selon Driessen (mais aussi l’échevin de l’époque), il est convenu qu’il ne devra pas partir tant que les plans d’aménagement du quartier de Bavel ne seront pas très concrets.

« La municipalité invente depuis longtemps toutes sortes de choses pour me faire sortir, dit Driessen. Mais il n’y a toujours rien de concret. Le fermier à côté de moi dit qu’il peut rester encore cinq ans, mais je n’en ai que six. » mois. Ce n’est pas juste et ça ressemble à un pourboire. Non, c’est pourquoi je me bats jusqu’au bout. »

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Rino Driessen se bat jusqu'au bout pour sa garderie Ariba.
Rino Driessen se bat jusqu’au bout pour sa garderie Ariba.



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